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Constantine - Les demandeurs de logements sociaux reviennent à la charge

par A. El Abci

  Des personnes n'ayant pas été concernées par les opérations de relogement se sont encore, rassemblées, hier, devant la daïra. Il s'agit de demandeurs de logements sociaux, pour le grand nombre, et d'une trentaine de familles de cités d'habitations précaires, qui n'ont pas été concernées par les opérations de transfert à Ali Mendjeli, à l'instar de leurs voisins et qui ont déposé des recours, suite, au dernier affichage des listes des attributaires des 2.500 appartements, qui ne portaient pas leurs noms. Ils disent avoir déposé leurs dossiers en 1994, 1995 et 1997, et ils s'attendaient à figurer sur les listes à cause, justement, de cette ancienneté. Et d'ajouter que, pourtant, les autorités locales et à leur tête le wali, A. Saidoune, ont indiqué que le critère de l'ancienneté dans le dépôt de demandes est le plus important pour être porté sur les listes en question. Et que ces dernières porteront les noms de personnes dont les dossiers ont été déposés entre 1990 et 2004. « Mais notre déception a été grande de ne pas nous y trouver », disent-ils. « Nous avons introduit des recours dès le lendemain de l'affichage des fameuses listes, soit au tout début du mois de mai dernier et nous sommes au mois de juin déjà bien entamé, mais pas encore de réponse à nos recours. Et encore moins l'affichage du second quota de 2.500 logements sociaux, annoncé, à grand renfort, de déclarations officielles », disent-ils.

Le cas de la trentaine de familles des cités d'habitat précaire Annasr, Sotraco et Terrain Améziane n'ayant pas bénéficié de relogement, lors des opérations qui on touché leurs sites, est en relation, également, avec des dépôts de recours, dont ils attendent, aussi, la réponse. Ils déclarent habiter toujours leurs maisons dont ils ont refusé la démolition, comme celles des occupants qui ont été relogés à Ali Mendjeli, mais sans eau potable, ni électricité ni gaz. « A chaque fois on nous dit que notre cas est à l'étude, nous invitant à un peu plus de patience et sans trancher définitivement.

Oui ou non, avons-nous droit au relogement ? Ce n'est, pourtant, pas sorcier », disent-ils. A la fin de la matinée, ni les uns ni les autres n'ont été reçus par les responsables et ont fini par se disperser dans le calme.