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Mers El Kébir et Aïn El Turck: Routes bloquées et bouchons monstres

par Rachid Boutlélis

  L'absence de réseaux d'évacuation des eaux pluviales sous le nouvel échangeur, au demeurant toujours en phase d'achèvement, enjambant la RN 2, à la sortie de la municipalité de Mers El Kébir, a été à l'origine d'un véritable désastre suite aux averses qui se sont abattues en fin de week-end. Selon le constat établi sur les lieux, les eaux pluviales qui ont déferlé des hauteurs de ladite municipalité, en drainant une diversité d'objets hétéroclites, ont carrément envahi la chaussée rendant ainsi la circulation routière grandement contraignante sur cet important axe routier. De nombreux automobilistes qui ont réussi à rebrousser chemin et ce, pour tenter d'emprunter le chemin vicinal accédant à la route de la corniche supérieure, ont été fortement surpris par la chaussée presque impraticable, ayant été également submergée par les eaux pluviales en furie.

« A notre humble avis, l'argent dépensé dans la réalisation de dépotoirs en dur, vivement décriés par la population, aurait dû en principe être utilisé pour le financement d'opérations de curetage des avaloirs, dont la grande majorité est obstruée », ont fait remarquer avec dépit des riverains de Mers El Kébir, abordés par Le Quotidien d'Oran avant de renchérir « nous nous demandons ce qui aurait pu se produire si les averses ont perduré encore un laps de temps. Nous doutons fort de la probité de la conscience des responsables en charge de ce dossier ». Notons qu'un autre désolant spectacle a choqué le regard du plus imperturbable, sur cette même RN2 qui traverse la principale municipalité de la contrée d'Aïn El Turck, à hauteur de l'hôpital Dr Tami Medjbeur. Les eaux pluviales qui se sont stagnées sur la chaussée après avoir débordé sur les trottoirs ont carrément bloqué durant plusieurs heures la circulation routière, qui a été déviée vers sa parallèle, la rue Melinnette en l'occurrence, dont la chaussée a été également inondée et où des embouteillages monstres se sont formés.

Pratiquement toutes les autres zones essaimées à travers cette municipalité ont été logées à la même piteuse enseigne. « Quand est-ce que s'éveilleront enfin nos responsables de leur longue hibernation ? N'ont-ils pas ne serait-ce qu'une once de conscience vis-à-vis de leur devoir et ce, pour tenter d'offrir un tant soit un peu de bien-être à la population ? », se sont interrogé des riverains consternés de la localité de Bouiseville.