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Constantine - L'abattage clandestin bat son plein

par A. Zerzouri

Les traces de l'abattage clandestin existent, en l'occurrence les restes de carcasses de bovins, jetés dans la nature, mais la viande, elle, semble disparaître sitôt le veau égorgé.

La pression de la demande sur la viande étant ce qu'elle est durant ces deux jours qui précèdent le début du mois sacré, les spécialistes ou les professionnels de l'abattage clandestin ont redoublé d'effort, pour approvisionner les places réputées fortes, en matière d'écoulement de la viande provenant de l'abattage clandestin, notamment Souika, Aouinet El Foul et Daksi. Les gens achètent, en grande quantité, cette viande bon marché, sans se soucier de son origine et des risques de maladies que cela peut provoquer chez le consommateur. Certains contrôleurs avouent qu'ils sont "démoralisés" par le comportement des consommateurs qui achètent de la viande non estampillée, écoulée souvent en plein air, sur des tables à l'hygiène douteuse. L'essentiel pour les acheteurs, c'est de trouver de la viande à des prix défiant toute concurrence. Pis, certains consommateurs alertent, eux-mêmes, les vendeurs informels du passage des contrôleurs, leur permettant de faire disparaître la marchandise avant l'arrivée des agents de contrôle, affirme-t-on.

D'ailleurs, ces jours-ci, la viande ne reste pas plus d'une minute sur les tables, vu la demande pressante de la clientèle. Selon des avis partagés, si l'on veut attraper les responsables de ces opérations d'abattage clandestins, il faut leur tomber dessus sur les lieux transformés en abattoirs clandestins. Une enquête a été, dans ce sens, ouverte par les services compétents, à la suite de la découverte de restes de carcasses de bovins, sur la route de Sissaoui (près de la cité 'Copreba'). Cela peut aboutir à l'arrestation des mis en cause, du moment que l'abattage a de beau jours devant lui, jusqu'à, pratiquement la fin du Ramadhan.