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Office national d'alphabétisation: 5.500 apprenants passent l'examen du brevet d'enseignement de base à Oran

par J. Boukraa

  Quelque 5.500 inscrits aux classes d'alphabétisation, à travers la wilaya d'Oran, ont passé, avant-hier, les examens de validation de niveau pour l'obtention du brevet d'enseignement de base. Neuf centres d'examens (à raison d'un centre par daïra) ont été ouverts pour accueillir ces candidats qui ont été examinés dans 3 matières, à savoir : la langue arabe, les mathématiques et l'éducation islamique. L'obtention du brevet d'enseignement de base permet au candidat de s'inscrire en 1re année moyenne au Centre d'enseignement moyen et la promotion dans le domaine professionnel. Selon les chiffres avancés par la direction de l'Education le taux d'analphabètes, à Oran, est en-dessous du taux national. Il est de 7%, contre 10,33 % au niveau national. Pour ce qu'est des chiffres, l'Office national d'Alphabétisation et de l'apprentissage des adultes, a recensé quelque 23.000 apprenants. La majorité des écoles primaires (80%) à travers la wilaya, accueillant les classes d'alphabétisation, couvrent toutes les communes de la wilaya.

Ces classes sont encadrées par 470 enseignants. Dans ce sens, l'Office national d'alphabétisation et de l'apprentissage des adultes, en collaboration avec la direction de l'Education n'a épargné aucun effort ou ressources pour que cette action réussisse, d'où un saut qualitatif, à Oran. Les responsables de l'Office ont saisi cette occasion pour lancer un appel à celles et ceux qui n'ont pas eu la chance de fréquenter les bancs de l'école, de faire le premier pas pour bénéficier de la stratégie nationale d'alphabétisation, qui met à la disposition des apprenants des manuels gratuits et un encadrement de qualité, au sein des écoles, et dans certains cas, même le cartable et les fournitures scolaires sont offerts aux démunis, ajoutant que plusieurs classes dédiées à l'alphabétisation, en langue nationale amazighe, font partie intégrante de cette stratégie et ont été ouvertes, à Oran, notamment à Aïn El Beïda. Toutefois, Oran enregistre une démotivation de la part des hommes, malgré les facilités accordées (ouverture de classes après les heures de travail).