La récente défaite du GC Mascara, enregistrée vendredi dernier au stade
de l'Unité magrébine de Béjaïa devant la JSMB, s'est avérée une fatalité, provoquant une grande déception à
Mascara et dans la région. A présent, il est certain que le Ghali n'a aucune
chance de se maintenir dans ce palier de la Ligue 2 Mobilis,
bien qu'il reste une ultime journée à disputer. Or, même en cas de victoire
face à l'AS Aïn Mlila à
domicile, elle ne suffira pas et comptera donc pour du beurre. Et pourtant,
tout le monde à Mascara, les autorités locales, les dirigeants, le staff
technique ainsi que les joueurs et les fans ont toujours espéré voir le club se
maintenir dans ce palier. Mais, finalement, tous les calculs des optimistes se
sont avérés faux. Il faut dire que, depuis son accession en Ligue 2 en
2015-2016, le GCM a été pris en otage par ses proches, lesquels se sont livrés
à une « guerre des tranchées » afin d'assouvir leurs intérêts personnels. Cela
a débouché sur de nombreux et énormes problèmes dès l'entame du championnat
2016-2017 par l'éviction de Sobhane Bouchentouf et ses adjoints. Puis, ce fut l'installation
d'un autre comité présidé par feu Merah Ali, bailleur
de fonds. Ce dernier non plus n'a pas été épargné par les critiques. Des
reproches pourront être faits à propos de l'entourage ainsi que le recrutement
de joueurs et d'entraîneurs. Pendant la saison 2016-2017, on rappellera le
défilé avec les Mehdaoui Abderrahmane, François Bracci, Hadjar et Assas Mokhtar.
Cette saison, ce fut le même scénario, avec de fréquents changements de comités
et de staffs techniques. Tour à tour, il a été fait appel à Bott
Tewfik, Kourdi puis Kaddaoui Mohamed avant de solliciter Mohamed Henkouche qui n'a pu tenir longtemps, avant de faire
rappeler Kaddaoui. Malheureusement, et selon la
fameuse formule consacrée, les carottes étaient déjà cuites. Au vu de tous ces
évènements, on peut affirmer sans risque de se tromper que le GCM a été géré au
gré du hasard, sans aucun programme à suivre ou une stratégie à appliquer
durant son parcours. Et l'aventure vient de s'achever par la relégation du
club. Il y a un adage qui dit : «Qui sème le vent récolte la tempête».