Après le deuxième sacre en Coupe d'Algérie devant la JSK, il a fallu
différer la programmation des festivités à dimanche avec les milliers de
supporters, après cette 29e journée de Ligue 1 Mobilis
au terme de laquelle l'USMBA a définitivement assuré son maintien. Il suffisait
d'un point pour concrétiser ce projet qui tenait à cœur à tout le monde, en
terminant cette rencontre à domicile par un score vierge devant l'US Biskra.
Pour leur part, les Biskris devaient gagner et
attendre les autres résultats, et notamment ceux de l'ultime journée. Chérif
El-Ouazzani, qui a récupéré ses trois internationaux,
Zouari, Bouguelmouna et Tabti, retenus avec l'EN A' pour le dernier match amical
contre l'Arabie saoudite en Espagne, a aligné pratiquement le même effectif
détenteur de la Coupe d'Algérie, lequel a buté face à un onze biskri bien en place qui ne lui a laissé que peu d'espaces.
Et ce sont précisément les visiteurs qui se sont rués vers les bois de Toual dès le coup d'envoi, se montrant plus entreprenants
que les locaux. Ces derniers n'ont réagi que par le biais de Bouguelmouna et Zouari. Ce
dernier a vu son tir sur coup franc percuter le poteau. Les protégés de Leknaoui Samir ont raté une belle opportunité d'ouvrir la
marque lors du premier half lorsqu'un défenseur se
trouva face à Toual et vit son ballon frôler le
cadre, provoquant des frissons chez les fans locaux. En seconde période, les Biskris, qui cherchaient visiblement le point du nul, se
sont repliés, laissant l'USMBA faire le jeu avec l'aide des deux défenseurs
latéraux, Belabdelli et Lamara
omniprésents. Bien plus menaçants, les locaux n'ont pu trouver le chemin des
filets biskris dont le secteur défensif fut plus
sollicité en deuxième mi-temps. Pourtant, l'USMBA avait démarré ce second half avec détermination, mais le dispositif défensif
adverse a annihilé toutes les attaques. En fin de compte, les protégés de Hadj Hasnaoui Okacha sont parvenus à
assurer le maintien au terme d'une saison où la défalcation des six points par
la FIFA aura lésé l'équipe, car l'effectif avait son mot à dire sans
l'éternelle pression qui s'était installée dans la durée pour diverses raisons.