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Les usagers et les citoyens
constantinois, en général, n'arrivent pas à se faire à l'idée que le
téléphérique qui est à l'arrêt depuis le 2 avril dernier, sera absent du
paysage du transport urbain, durant une période de 16 mois, temps qui a été
retenu par l'entreprise ETAC de gestion, de ce système pour lui permettre de
mener la révision générale du système. Pas plus tard qu'hier matin, des usagers
qui se sont trouvé bloqués à la station du téléphérique de la cité ?Emir
Abdelkader' à cause de l'absence de taxis service coincés dans la circulation
très dense, entre le centre-ville et ce faubourg se sont aperçus à quel point
ce système de transport par cabine rendait des services à ce niveau et ont jugé
que le temps d'immobilisation était trop long. Ensuite, ils se sont demandé pourquoi le chantier de maintenance n'a pas encore
démarré alors que 34 jours se sont écoulés, depuis la mise à l'arrêt des
cabines. M. Boumediene Larbi, directeur général-adjoint de l'Entreprise de
transport aérien par télécabine (ETAC) à qui nous avons posé la question, au
cours de l'après-midi d'hier, a répondu que le chantier de maintenance a bien
démarré et les travaux sont en cours dans les ateliers. Et sans indiquer la
date du démarrage, ce responsable nous a déclaré que les travaux préliminaires prévus
au calendrier ont été bien entamés concernant les études techniques. « Il y a
beaucoup de choses qui sont en train de se faire, mais elles ne sont pas
visibles pour le grand public, a souligné notre interlocuteur, selon lequel les
travaux sont menés dans les ateliers par les techniciens de l'entreprise avec
la collaboration de leurs homologues étrangers de l'entreprise française «Yoma», partenaire de l'ETAC.
L'essentiel, a ajouté le responsable de cette entreprise nationale du secteur du transport qui gère le système des téléphériques en Algérie, est que le chantier soit lancé. Et il l'est, effectivement, en commençant par le démontage de toutes les pièces du système. Il a indiqué, ensuite, que cette opération va se dérouler en deux phases: le démontage de tout: des cabines, des câbles, ensuite le montage. Suivra le contrôle des pylônes et tout le système électromécanique. L'opération entrera, ensuite, dans la phase du génie civile. « Et pour mener à bien cette phase, qui n'est pas moins importante que les autres, nous allons lancer les avis d' appel d'offres, l'étude technique et l'étude de Génie civil relative aux bâtiments qui ont maintenant dix années d'âge et nécessitent réhabilitation. Il y a des choses à refaire dans ce secteur aussi pour donner une nouvelle vie aux infrastructures de base: l'étanchéité, la peinture, la fonctionnalité, etc. Il y a, aussi, des réaménagements à faire comme, par exemple, la fluidité de la circulation des usagers », explique ce cadre. |
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