Le Festival culturel international de l'Inchad, après une interruption de trois années, revient sur scène, pour une septième édition et se déroulera du 5 au 8 mai, en cours, au Théâtre régional de Constantine (TRC) ?Med Tahar El Fergani', avec la participation de 5 pays étrangers, selon le commissaire du Festival, Abdelali Lehouah.

Lors de la conférence de presse qu'il a animée, hier, à l'hôtel ?Novotel', il dira qu'il s'agit de l'Allemagne, l'Espagne, la Turquie, la Jordanie et la Tunisie, en sus de l'Algérie qui participe avec des « mounchidine » de Constantine, de M'sila et de Tizi Ouzou, représentée par la troupe ?N'jarjar' spécialisée dans l'Inchad et le chant religieux, en langue amazighe. Le conférencier de promettre de grands spectacles, qui ne dérogeront pas à ce qu'il y a de meilleurs dans le genre et ce, au regard des noms prestigieux qui se produiront sur scène. Il citera, le célèbre artiste Ismail Bouchar de Turquie, qui d'ailleurs animera la journée d'ouverture du Festival et dont il dira, qu'il est en même temps imam de profession à Ankara. Parmi les grands noms, il mentionnera également Moqdad Essihili, artiste tunisien, très connu dans son pays, mais aussi à l'étranger, où il est quasiment présent à tous les festivals du genre. Sans oublier la troupe de musique d'Inchad qui s'est formée en Espagne, à l'initiative de son chef de nationalité britannique, ?Al Firdaous', composée d'éléments espagnols et marocains. ?Unojah' est l'autre ensemble vocal venant d'Allemagne, composé de 05 artistes et créé par un Allemand, dont les parents se sont convertis à l'Islam et qui a été très influencé par la culture arabe. Les chants de cet ensemble sont modernes et consistent en un mélange de musique ?Soufie' , hip hop, folk, etc.

Il y a lieu de ne pas omettre, le grand cheikh Mohamed Etarmidi, de Jordanie qui a beaucoup donné pour former des jeunes talentueux à ce chant à caractère religieux et qui a présidé plusieurs festivals à travers le monde. Le commissaire précisera, par ailleurs, que le montant de 1,2 milliard, destiné à couvrir les dépenses vient des reliquats des 6 précédents festivals. C'est dire que cette édition n'a rien coûté au budget de la tutelle, conclura-t-il.