Les locataires des nouveaux immeubles du site du SC Métal sont désappointés et ne savent pas à quel saint se vouer devant les désagréments qui affectent leur vécu quotidien. En effet, les habitants évoquent les coupures fréquentes de l'approvisionnement en eau potable. Cela fait plusieurs jours que les robinets sont à sec, disent-ils, sans explication. «Ce n'est pas la première fois que nous sommes privés du précieux liquide et en dépit de nos doléances et réclamations auprès de l'ADE, le problème refait surface à chaque fois sans que des explications ou des justifications nous soient apportées», dit un citoyen.

L'autre problème cité par les résidents du site a trait au manque du transport urbain. Mis à part quelques bus assurant la desserte entre Relizane et la commune voisine de Bendaoud, il n'existe pas une ligne directe qui puisse relier leur lieu de résidence à la ville de Relizane. L'ouverture de nouvelles dessertes vers le site du SC Métal est tant souhaitée. Ce manque de transport fait l'affaire des transporteurs «clandestins» qui profitent de la situation pour imposer leur diktat. «Nous sommes obligés de prendre des taxis clandestins notamment le matin pour rejoindre nos lieux de travail et les lycéens sont dans le même pétrin pour aller à leurs lycées respectifs», lancera une fonctionnaire.

L'autre désagrément est lié aux ordures ménagères qui jonchent les lieux notamment les déchets jetés par des commerçants exerçant dans la cité. Le passage quotidien des éboueurs n'a pas suffi pour assainir la situation. Enfin, devant l'absence d'un lieu de culte pour l'accomplissement de la prière, les fidèles appellent Mme le wali de leur octroyer une parcelle de terrain pour la construction d'une mosquée.