L'affaire qui devait passer en jugement ces jours-ci et qui
concerne les 17 manifestants poursuivis pour les délits d'attroupement illégal,
trouble à l'ordre public, atteinte à la sécurité publique, destruction des
biens publics et des biens d'autrui et d'agressions d'agents de police, a été
reportée à une date ultérieure.
Les 17 personnes, dont des étudiants, ont été interpellés
lors d'une manifestation qui se déroulait le mois de décembre dernier et qui a
dégénéré en violents affrontements avec les forces de l'ordre. Des blessés de
part et d'autres ont été enregistrés. La marche qui a pris le départ à
l'université Akli Mohand Oulhaj
et dont le mot d'ordre était la revendication d'aligner la constitutionnalisation
et l'officialisation de la langue amazigh au même
titre que la langue arabe. Des incitations à la violence ont été proférées par
des intrus à la marche dont certains sont des repris de justice. Les
échauffourées qui s'ensuivirent ont eu pour conséquence la fermeture de
l'université pendant un mois et l'arrêt des activités académiques et
pédagogiques.