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Constantine - «Chalet des Pins»: Les habitants déplorent la dégradation de l'environnement

par A. El Abci

Les habitants de la partie haute du Chalet des Pins se plaignent de l'état dans lequel se trouve leur quartier, après le relogement des occupants du bidonville qui s'y trouvait, et qui a été rasé. L'opération de démolition, qui a été opérée au lendemain de l'opération de relogement des occupants à la nouvelle ville d'Ali Mendjeli, au mois de novembre 2017, explique un membre du comité de quartier.

Le problème qui se pose, ajoute-t-il, c'est qu'après et pour les besoins de transport ailleurs des déblais résultant des démolitions, l'APC a procédé à l'élargissement de cette partie de la rue et ce, pour permettre aux gros camions de passer et les évacuer. Malheureusement, poursuit-il, maintenant et à la moindre petite précipitation, le lieu se retrouve transformé en marais avec de la boue. Et de déplorer que cette nouvelle situation a eu pour effet de rendre les déplacements difficiles, les courses quotidiennes une épreuve et a, en plus, défiguré atrocement le quartier du Chalet des Pins.

«Bien évidemment, dans ces conditions, nous sommes allés nous plaindre à l'APC et aussi à la délégation communale de la cité des Mûriers, dont nous dépendons, demandant la construction d'un mur de soutènement pour stopper les chutes de terre», dira encore notre interlocuteur.

Il ajoute que lesdits responsables et surtout ceux de la cité des Mûriers «nous ont promis la prise en charge de ce problème». «Mais la promesse et après plusieurs mois reste, à ce jour, non tenue et de simples paroles sans plus», estime-t-il. Questionné sur ce sujet, le délégué communal de la cité des Mûriers, Lamine Larkat, indiquera qu'il connaît bien le dossier et regrette de préciser que ce sont les habitants qui ont fait les élargissements de la rue en piochant dans le terre-plein. «Et nous avons un PV d'infraction avec témoins, qui existe et qui est actuellement au niveau des services du contentieux de l'APC», dira-t-il. «Concernant leur demande de réalisation d'un mur et selon une étude, que moi-même j'ai commandée, il a été révélé l'existence de grosses conduites d'alimentation d'eau potable et de gaz naturel, d'où l'impossibilité d'effectuer des travaux de réalisation du mur de soutènement sans dommages. Toutefois et pour ce qui a trait à la route elle-même, un aménagement sera réalisé à l'effet de la rendre comme avant et c'est tout ce qu'on peut faire pour le moment», conclura-t-il.