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Constantine - Ils exigent d'être payés: Des transporteurs scolaires portent plainte contre deux APC

par A. El Abci

Devant les « louvoiements » de l'APC de Constantine, qui persiste à ne pas honorer le paiement des arriérés des années 2016 et 2017, cinq transporteurs scolaires de la commune de Constantine et 15 de Hamma Bouziane ont entamé les procédures pour ester en justice les APC en question.

Selon le représentant de ces derniers à l'échelle de la wilaya, Ahmed B., cinq des six transporteurs chargés d'acheminer les élèves à leurs établissements éducatifs, de la commune de Constantine et 15 de Hamma Bouziane, ont de guerre lasse décidé de recourir à la justice pour se faire payer les services de 24 mois toujours non perçus. Il s'agit, dira-t-il, de sommes importantes dans le sens où ces dernières sont comprises entre 10 et plus de 18 millions par jour. Variation qui s'explique par le nombre de lignes de transport assurées par chacun des concernés. « Aujourd'hui, poursuit-il nous sommes convaincus que si nous voulons vraiment récupérer notre dû, il ne nous reste que d'ester en justice les communes concernées. Conviction à laquelle sont parvenus également, les 15 transporteurs scolaires de Hamma Bouziane, qui nous ont rejoints et dont le nombre élevé s'explique par celui des lignes assurées qui sont de 28, contre seulement 15 pour Constantine », dira-t-il. Et d'ajouter que la plupart de ces plaignants ont déposé leurs dossiers auprès d'un avocat pour défendre leur cause. « En plus, notera-t-il, et c'est valable pour les deux groupes de transporteurs des deux communes, après juste la parution des soumissions dans les journaux, on nous a dit de commencer à travailler sans toutefois nous fournir aucun papier, jusqu'a présent. Nous travaillons sans ODS (ordre de service) ni autre document du genre », dira-t-il.

Et de souligner que « pourtant nous avons été très patients et n'avons pas cessé de relancer les responsables concernés, à l'instar des services éducatifs, culturels et sportifs des deux APC, de leurs services financiers et comptables respectifs. Chacune des parties contactée nous renvoie à l'autre, sous prétexte que c'est elle qui gère nos dossiers et par conséquent détenant la solution. Maintenant, la solution est entre les mains de la justice », conclut notre interlocuteur.