La cour de Bouira a jugé ce
jeudi une affaire liée à l'homicide volontaire avec préméditation, pour
laquelle l'accusé R. B. a comparu. Il a écopé de la perpétuité, alors que le
représentant du ministère public a requis la peine capitale à son encontre. Le
mis en cause a déclaré avoir des troubles mentaux et qu'il était soumis à un
traitement depuis des années. Mais la réalité a dévoilé le contraire. La scène
s'est passée le 07 décembre 2017 dans la commune de Haïzer
à 10 km à l'est de Bouira. Ce jour-là, la communauté
de la ville de Haïzer était plongée dans un profond
chagrin à la suite de la perte d'un des leurs, B. G. âgé de 28 ans, qui avait
rendu l'âme à la suite d'un coup de couteau mortel qu'il avait reçu. Selon les
témoignages recueillis auprès des citoyens qui avaient assisté à la scène
tragique, l'accusé R. B., âgé de 30 ans, était ce jour-là en état d'ivresse
avancée et n'arrêtait pas de provoquer des passants sans histoires et
inoffensifs. A tel point que des personnes se sont interposées pour le calmer.
Mais il continua jusqu'au moment où il croisa dans une ruelle la victime B. G.,
qu'il connaît, selon ses déclarations. Il se dirigea vers lui et commença à
proférer des injures et d'autres menaces. La victime garda son sang-froid et
poursuivit son chemin. Malgré cette esquive, l'auteur le poursuivit en le
rattrapant ensuite. Des coups de poings s'abattirent de part et d'autre, et ils
tombèrent à terre. Profitant de ce déséquilibre, l'accusé sortit son couteau
pour le planter en plein cœur de son adversaire le laissant pour mort.