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Constantine - Relogement: Sit-in devant la wilaya

par A.E A.

Les «oubliés» de l'opération de relogement des habitants de la rue des Maquisards ont tenu, hier, un sit-in devant le cabinet du wali pour dénoncer leur sort et remettre une lettre au 1er responsable de la wilaya réclamant la régularisation de leurs cas.

Selon leur représentant, M. Mourad, ils sont une trentaine de familles qui, en désespoir de cause, se sont décidées à écrire au wali pour l'informer de leur calvaire, d'une part, et solliciter son intervention pour leur trouver une solution, d'autre part. En l'absence du wali, du SG de la wilaya et du chef de son cabinet en visite d'inspection, ils ont décidé de revenir une autre fois, mais non sans remettre leur requête aux services concernés et dont nous détenons une copie. Dans le document portant demande de régularisation de leur situation, les concernés disent avoir été recensés en 2011 et demandent de bénéficier de toits décents le plus tôt possible. Et d'expliquer le caractère urgent de cet appel par l'état de dégradation avancée depuis que leurs anciens voisins (près de 900 familles), ont été transférés à l'UV 16 de la nouvelle ville d'Ali Mendjeli. Il s'agit surtout de l'insécurité qui règne désormais à la rue des Maquisards, dont les maisons vidées des habitants ne sont pas encore démolies et sont toujours débout, mais ont été occupées par des inconnus et transformées en des lieux de débauche, avec un climat d'insécurité manifeste. « A telle enseigne, peut-on lire dans le document, que nous avons la peur au ventre à chacune de nos absences et surtout, aux heures de travail, pour ce qui peut arriver à nos familles et enfants.

La présence de ces inconnus menace de compromettre notre régularisation, mais nous avons malgré tout confiance en la personne du wali, surtout après les rencontres avec la société civile à Daksi ». « Et nous vous informons, enfin, que les appartements qui sont toujours vacants à l'UV 16 peuvent largement suffire pour reloger les oubliés du relogement de la rue des Maquisards, qui ne représentent pas un grand nombre et ne dépassent pas la trentaine de familles », est-il écrit dans la correspondance adressée au wali.