Plus de 300 Subsahariens nigériens ont été reconduits hier vers le centre de transit de Tamanrasset en vue de leur rapatriement vers le Niger.

Cette opération, deuxième du genre après celle lancée en mars dernier et qui a permis le rapatriement de plus de 300 Subsahariens nigériens vers leur pays, s'inscrit dans le cadre de la convention signée entre l'Algérie et le Niger et qui porte sur le rapatriement des ressortissants nigériens vers leur pays d'origine.

Au cours de cette opération qui a ciblé le quartier d'El Hassi et la localité de Aïn El Beïda, plusieurs organismes ont été mobilisés à l'exemple des bénévoles du Croissant rouge algérien, les services de la protection civile, ceux de la direction des affaires sociales, les services de sécurité et ceux de la wilaya. Des effets vestimentaires, de la nourriture et des couvertures ont été distribués aux migrants qui ont également reçu une prise en charge sanitaire.

Au courant du mois de mars, une opération similaire a été également lancée et plus de 300 Subsahariens nigériens ont été reconduits vers Tamanrasset pour être rapatriés vers leurs pays. Ces migrants sont entrés par la frontière algéro-nigérienne, en passant par Tamanrasset, puis Ghardaïa pour enfin atterrir à Oran et d'autres villes du nord du pays. Des villes qu'ils considèrent comme un lieu idéal pour survivre même s'ils recourent à la mendicité qui reste pour eux la seule alternative pour nourrir leurs enfants. Certains se sont même installés dans des habitations de fortune, faites de tôles et autres morceaux de bois dans le quartier d'El Hassi. Dans leur quête de la survie, ces migrants sont aussi exploités dans des chantiers de construction pour des salaires dérisoires. D'autres sont recrutés dans de grands chantiers du BTPH par des entreprises chinoises. Il y a lieu de signaler que l'Algérie a reconduit, en 2016 en à peine un mois, plus de 1.800 migrants clandestins nigériens dans leur pays, en grande majorité des enfants et des femmes.