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Constantine - Lotissement Haddad-Boussouf: Les habitants revendiquent la réhabilitation urbaine et les VRD

par A. El Abci

Les habitants du lotissement Haddad-Boussouf, situé à la cité Boussouf, se sont rassemblés, hier, devant le cabinet du wali pour solliciter son intervention à l'effet de débloquer le dossier des VRD (voirie et réseaux divers), qui est toujours pendant et ce, depuis plusieurs années, disent-ils. Selon le président de l'association Yasmine dudit lotissement, Ali Menzer, «nous vivons dans un cadre de vie déplorable, c'est-à-dire sans chaussée bitumée, sans trottoirs et sans réseau d'assainissement et bien sûr sans avaloirs, etc. Au mois de septembre 2017, poursuit-il, et après un sit-in devant la direction de l'urbanisme, nous avons été reçus par son 1er responsable, qui s'est déplacé sur site et a constaté de visu l'état dans lequel se trouvait le lotissement. Le dossier a été pris en charge avec inscription du projet, désignation d'un bureau d'études, lancement d'un appel d'offres par la suite et enfin désignation de deux entreprises pour l'entame des travaux des fameux VRD. Depuis cette date, nous ne faisons qu'attendre ». Notre interlocuteur ajoute: «Des fois, on nous dit c'est l'ODS (ordre de service), nécessaire pour le démarrage des travaux, qui manque, d'autres fois, on nous demande un peu plus de patience encore, lequel refrain nous a été répété encore la semaine dernière. Manifestement, il y a un blocage quelque part, mais où, gros point d'interrogation ? Et c'est à cet effet que nous avons organisé ce sit-in, aujourd'hui, pour voir le chef de l'exécutif et lui demander instamment de faire quelque chose pour débloquer la situation. Surtout, fera-t-il savoir, que cette situation déplorable perdure depuis 2003». Ali Menzer ajoute, dans ce sillage, que cela fait près de 15 ans maintenant, et à chaque changement de directeur de l'urbanisme, c'est le même scénario qui se répète et pour la 5ème fois, avec lancement d'appel d'offres, désignation d'entreprises sans résultat. Et tout tombe à l'eau juste après». Reçus en fin de matinée par le chef de cabinet, les protestataires se sont vu signifier que les autorités sont au courant de leur problème, les invitant à un peu plus de patience.