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Tiaret: La RN 23, un piège mortel

par El-Houari Dilmi

La RN23, dans sa partie reliant Tiaret à Relizane, continue à donner des cauchemars « éveillés » aux usagers de la route. En effet, si le tronçon reliant la ville de Tiaret jusqu'à Rahouia est plus ou moins en bon état, l'autre partie reliant Oued Essalem jusqu'à Relizane est dans un piteux état. La pose d'une cinquantaine de ralentisseurs sur plus de 20 km jusqu'à la jonction avec l'Autoroute Est-Ouest à l'entrée de Relizane constitue l'autre cauchemar des automobilistes, les chauffeurs de taxi et les routiers, notamment. En projet depuis plus de 6 ans, le projet de réalisation d'une voie auto-routière sur 50 km entre Tiaret et Relizane a été remisé au placard et ne risque pas de voir le jour à l'ère de l'austérité prônée par le gouvernement. Durant l'année dernière, au moins une vingtaine de personnes ont perdu la vie sur cette portion de route, surtout entre le point noir de Oued Essalem, dans la daïra de Mendès, jusqu'à Zemmora, sur plus de 70 km. Les usagers de la route, en tête les transporteurs publics et les taxis collectifs, ne cessent d'alerter les autorités publiques sur le danger que représente ce tronçon qui est dans un état de dégradation avancé. Pour les chauffeurs de taxi, cette route est «une piège mortel pour les automobilistes, presque chaque jour des accidents, souvent mortels, sont déplorés sur cette portion de la RN 23, entre Tiaret et Relizane. On nous parle d'une nouvelle voie express pour remplacer l'ancienne mais rien n'a été fait jusqu'à ce jour», déplore-t-il. Même les opérateurs et investisseurs locaux se plaignent de la dégradation de cette partie de la route, espérant voir se réaliser une bretelle pour relier la RN 23 à l'Autoroute Est-Ouest.