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Selon des informations qui nous ont été
communiquées par des fellahs constantinois rencontrés, jeudi, des agriculteurs
vont tenter d'introduire, à titre expérimental, la culture du colza et du
fenugrec, dans des exploitations de quelques communes, et principalement dans
le bassin agricole de Ain El-Bey et la commune de Benbadis.
Contacté, dans la foulée de ces déclarations, M. Ghediri
Yacine, directeur des Services agricoles de la wilaya (DSA), nous a confirmé
l'information en nous déclarant qu'il y a, effectivement, des nouveautés dans
son secteur, cette année, tout en expliquant le processus d'introduction des
nouvelles cultures. « Nous avons introduit, à titre expérimental a-t-il révélé, la culture du colza sur 5 ha par 2
agriculteurs de la wilaya ». Comme on le sait, dira M. Ghediri,
le colza est une plante oléagineuse qui présente un avantage pour l'homme et
pour l'animal, notamment le bovin. La culture du colza pourrait s'avérer
stratégique car le tourteau qui en est issu pourrait servir de fourrage pour
les bovins et la plante donne une huile qui est très connue et riche. Il y a,
aussi, comme nouveauté la culture du fenugrec sur 6 ha, dans la commune de Benbadis.
Cette plante a un intérêt fourrager et condimentaire. Et la première récolte de cette plante aura lieu cet été. Le fenugrec fait partie de ce qu'on appelle dans le jargon agricole les PAM, ou « plantes aromatiques et médicamenteuses ». Le directeur des Services agricoles a indiqué, au passage, que la culture de ces deux plantes, si elle réussit bien, pourrait être avantageuse, voire même stratégique, sur le plan de l'autosuffisance agricole à laquelle aspire le programme du gouvernement dans ce secteur. Evoquant, ensuite, le déroulement de la saison agricole, le DSA a déclaré que tout le personnel du secteur est mobilisé pour une réussite totale de la campagne agricole en cours. «Actuellement, a affirmé notre interlocuteur, se déroule une campagne de prospection des céréales pour assurer le suivi des opérations de désherbage et de fertilisation de couverture. A l'heure où je vous parle, a-t-il indiqué, nous avons dépassé le taux de 92 % de désherbage en traitant une superficie de 81.590 ha de céréales. Pour la fertilisation de couverture nous en sommes à 99 %, l'opération tirant à sa fin ». |
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