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De nombreux bénéficiaires de logements
sociaux, au pôle urbain ?Massinissa', parmi le quota des 3000 unités, dont la
distribution a été entamée, lors de la récente visite du ministre de l'Habitat
à Constantine, tentent de tirer, doublement profit de cette aubaine, en gardant
pied sur les lieux-mêmes de leur résidence initiale.
Les occupants des caves et terrasses des cités ?Fadhéla
Saâdane' et ?Filali', qui
ont, déjà, obtenu les clés de leurs appartements, n'ont pas, encore, rejoint
leur nouveau quartier, au pôle ?Massinissa', restant dans leurs anciens logis,
dans les caves et les terrasses, dans le but de vendre les logements sociaux
qui viennent de leur être attribués ou vendre les espaces qui servaient de
lieux d'habitation, dans les caves et les terrasses, avant de partir. «Déjà,
certains ont conclu la vente des clés de quelques caves et de logis construits
sur les terrasses», affirment un président d'association, B. Mourad, qui a
alerté les autorités, à ce propos, par le biais d'une correspondance, signée
par ses soins, dont copie est en notre possession.
Selon ce dernier, le prix de ces misérables habitations se négocie entre 30 et 50 millions de centimes. Si on laisse les choses traîner, la situation de la carte des demandeurs de logements n'évoluera pas, puisque les mêmes lieux de misère resteront occupés, et tôt ou tard leurs occupants se mettront encore à revendiquer des logements sociaux, laisse entendre le président de l'association de quartier. La solution est toute simple, tous les habitants des caves et logis sur les terrasses doivent remettre les clés en leur possession avant de prendre possession de leurs nouveaux quartiers, dira-t-il, et il vaut mieux traiter ces cas, en priorité, pour assainir le dossier de manière radicale, ajoutera-t-il. Aussi, les portes des caves et des logis sur les terrasses doivent être mises «sous scellés» pour éviter une réoccupation des lieux par d'autres personnes ou par les anciens occupants, eux-mêmes, qui seraient tentés de « garder la main» sur leurs anciennes demeures. L'appât du gain facile accompagne, toujours, toute distribution de logements sociaux. C'est ce qu'on appelle vouloir avoir le beurre et l'argent du beurre. |
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