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Il couvrira sept Sûretés urbaines: Mise en service du premier Centre de vidéo surveillance

par K. Assia

C'est en présence du wali d'Oran M. Mouloud Chérifi, du chef de la Sûreté d'Oran, le contrôleur Nouasri Salah, des autorités civiles et militaires que la mise en service du Centre de contrôle et du réseau de surveillance par caméras, a été donné, avant-hier, mardi, à la 10ème Sûreté urbaine.

Pas moins de 80 caméras de surveillance ont été, à l'heure actuelle, installées en attendant la généralisation de ce système de télésurveillance, à d'autres quartiers de la ville Ce centre opérationnel, implanté à la 10ème Sûreté urbaine couvre 7 Sûretés urbaines, un apport considérable pour renforcer la sécurité urbaine. Ce projet, inscrit dans le cadre du programme de modernisation des moyens scientifiques et technologiques, utilisés dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la criminalité, se concrétise à un rythme appréciable, a fait savoir le chef de la Sûreté d'Oran. Cette opération aura un impact positif sur la lutte contre la criminalité, en milieu urbain, notamment, contre les agressions, les vols et le contrôle de la circulation routière a-t-il ajouté. La 2ème partie de ce réseau, dont le Centre opérationnel sera basé à la 16ème Sûreté urbaine sise au boulevard de l'ALN (ex Front de mer), au centre-ville d'Oran, assurera une couverture sécuritaire, à travers l'exploitation de 400 caméras stables et mobiles.

Dans la wilaya d'Oran, la priorité a été accordée à 3 zones : Es-Sénia, Oran et Bir El Djir, avec plus de 2.000 caméras de télésurveillance qui seront installées. Des équipes de la Sûreté d'Oran ont été, déjà, formées dans le domaine, de même qu'un projet de réalisation d'une grande salle, devant abriter le Centre de commande et de connexion, pour le bon déroulement de l'opération, sera réalisé.

La décision du renforcement du système de télésurveillance de la ville a été prise, en 2013, par la Sûreté de wilaya.

Ces caméras de surveillance peuvent repérer les véhicules ayant forcé des barrages de sécurité ou responsables de délits de fuite, après un accident de la circulation. Les automobilistes qui grillent les feux rouges seront aussi interceptés par les caméras de surveillance. La direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) accorde un grand intérêt à l'investissement dans les sciences et les technologies avancées, dans le cadre du développement de ses activités préventives et répressives de la criminalité. L'ensemble des quartiers populaires, des places publiques et des grands carrefours sont concernés par ce dispositif. Notons, par ailleurs, que le premier réseau de télésurveillance avait été, installé en 2003, au centre-ville de la capitale.