Un bilan sur les accidents de la circulation, durant les trois premiers mois de cette année, rendu public, hier, par la cellule de communication de la protection civile, fait état de 15 morts (dont 13 hommes , 1 femme et 1 enfant ) et 475 blessés pour un total de 557 accidents de la route.

Ce bilan révèle, une fois encore, que la route continue de tuer, en endeuillant des familles. Selon la même source, durant la même période de l'année passée, il a été enregistré 14 morts et plus de 496 blessés dans 559 accidents de la circulation.

L'analyse de ces chiffres montre que le nombre des accidents et des blessés a reculé, cette année, contre la même période de l'année passée, toutefois le nombre de décès a connu une hausse. L'excès de vitesse et l'inattention des conducteurs sont les principales causes de ces accidents. Même si le facteur humain demeure la cause essentielle, il n'en demeure pas moins que d'autres facteurs méritent d'être relevés, en particulier le mauvais état des routes, le manque d'éclairage et de signalisation, les pièces de rechange dites ?Taiwan'. Ainsi les service de la protection civile lancent un appel aux usagers de la route pour faire preuve de prudence.

Les radars sont le symbole de la politique de sécurité routière impulsée par les pouvoirs publics, mais ils n'ont pas permis une modification du comportement des conducteurs. Plus que la peur du gendarme, toujours dissuasive, il est important d'aller vers la diffusion d'une culture de la sécurité routière. Cette situation n'est pas près de changer, surtout que les transports, en Algérie, s'effectuent à 90% par route.