Faut-il s'en prendre au sélectionneur national, Rabah Madjer
qui a décidé de boycotter la presse et de n'accorder des interviews qu'aux
médias publics ? Il faut reconnaitre que Madjer fait
mieux que la FAF dans la mesure où il accorde des interviews aux médias
publics, alors que la Fédération a tout cadenassé.
En ce sens, la FAF n'a pas daigné publier un communiqué concernant les
deux dernières réunions du bureau fédéral. Au temps de l'ancien président de la
FAF, Mohamed Raouraoua, le communiqué était publié
sur le site officiel de la FAF, moins de 24 heures après la tenue de la
réunion, ce qui permettait à la presse, mais aussi aux observateurs ou simples
citoyens de s'informer directement sur la teneur de la réunion du bureau
fédéral. Au début du mandat de Zetchi, la FAF avait
continué à publier les comptes-rendus des réunions du
bureau fédéral. Mieux encore, elle communiquait par des tweets pour balancer
des informations urgentes. Toutefois, le déficit de la FAF en matière de
communication a fait qu'elle a commis plusieurs bourdes en balançant des
informations ayant eu un impact négatif. Au lieu de soigner sa communication en
faisant montre de vigilance et de doigté, la FAF a carrément arrêté de
communiquer. On est revenu au temps des rumeurs et des informations
communiquées au compte-goutte par des amis à la FAF ou au bureau fédéral.
Toutes les informations relatives aux deux dernières réunions du bureau fédéral
ont été communiquées d'une manière officieuse, ce qui donne libre cours à la
rumeur et aux manipulations de tous genres. Pour ce qui est de l'équipe
nationale, plusieurs observateurs ont demandé à la FAF d'intervenir afin
d'amener Madjer à animer des conférences de presse.
Or, il se trouve que Madjer ne fait qu'imiter son
employeur qui ne communique plus et ce, depuis plusieurs mois. Il faut
reconnaître que la FAF a nettement régressé sur le plan de la communication
d'où cette cacophonie et les fuites qui caractérisent la nouvelle FAF.