C'est la question de l'heure qui tient en haleine le milieu sportif
algérien, notamment les dirigeants des clubs qui prétendent avoir cet honneur.
Tout a commencé après la réunion de travail, tenue le 13 mars dernier à Alger,
entre la FAF et les responsables de l'Union arabe de football (UAFA). Ces
derniers ont décidé d'octroyer une troisième place à l'Algérie pour le prochain
championnat arabe des clubs. A cet effet, une décision sera prise prochainement
par le bureau fédéral pour désigner l'heureux lauréat. « Nous allons nous
réunir pour d'abord déterminer les critères et ensuite choisir pour le
troisième club devant prendre part à ces joutes. On insiste sur les critères,
en premier lieu techniques, et ce, afin de permettre une meilleure
représentativité de l'Algérie, car il y va de la notoriété de notre football.
Nous choisirons l'équipe à même de représenter l'Algérie de la meilleure des
façons », a déclaré le président de la FAF Kheireddine
Zetchi. En revanche, certains présidents essayent de
mettre la pression pour bénéficier de ce troisième ticket mais pour seulement
les retombées financières générées par la participation. Et en ces temps de
vaches maigres et les difficultés financières des clubs algériens, ces derniers
tablent énormément sur une participation à cette compétition arabe pour renflouer
leurs caisses. C'est du moins leur seule préoccupation sans pour autant se
soucier de la représentativité de l'Algérie. Mais, compte
tenu de l'importance de cette compétition, la FAF exige des critères, d'autant
plus que le président de l'Union des associations arabes de football (UAFA), Turki Al Cheikh, a assuré que l'objectif principal de son
instance dans le futur est de faire participer le vainqueur de cette
compétition au Mondial des clubs organisé par la FIFA en plus d'une prime de
six millions de dollars sera octroyée au vainqueur de la Coupe arabe des clubs
2018 contre 2,5 millions de dollars pour le deuxième. Trente-deux (32)
équipes prendront part à ce championnat dont la première journée aura lieu en
aout prochain avec la participation de l'ES Sétif et l'USM Alger,
officiellement invitées en tant qu'anciens vainqueurs de l'épreuve. L'ESS avait
remporté l'ancienne Ligue des champions arabe à deux reprises (2007 et 2008) et
l'USMA a gagné l'édition de 2013. A présent, les spéculations relatives au
troisième représentant vont bon train. Parmi les choix, figurent le MCA,
incontestablement l'une des équipes en forme actuellement. Le MCO, qui a eu
l'honneur de remporter à deux reprises la coupe arabe des vainqueurs de coupe
(1997 et 1998), ainsi que la super-coupe arabe
(1999), est également pressenti. Le CSC, l'actuel leader de la ligue 1, sans
oublier les autres clubs prétendants tels que l'USMBA, quatrième au classement
de la Ligue 1 la saison écoulée, et le CRB, vainqueur de la coupe d'Algérie,
sont les autres postulants à cette compétition.
En somme, un vrai dilemme pour la FAF. Selon notre source, le bureau
fédéral pourrait éventuellement recourir à un tirage au sort pour départager
les prétendants donnant accès à la compétition arabe interclubs. A notre avis,
il aurait fallu attendre la fin du championnat pour établir un bilan technique
des équipes avant de se prononcer. Mais là encore, selon notre source, l'UAFA a
fixé un délai à la FAF pour lui communiquer l'identité du troisième club. A présent,
cinq clubs revendiquent le troisième billet algérien, ce qui complique la
mission de la FAF, appelée à trancher dans quelques jours.