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El Tarf: La menace des lignes de haute tension

par A. Ouelâa

Sans rentrer dans les détails de l'existence du passage d'une ligne de haute tension ici ou là, avant ou après les constructions de quelque nature que ce soit, dans de nombreuses agglomérations de la wilaya d'El Tarf, il est une réalité qui n'échappe à personne. Il s'agit de ces lignes électriques de haute tension qui passent au-dessus des écoles, bâtisses ou autres constructions et constituent un véritable danger pour les personnes, surtout les enfants.

Car comme nous l'a déclaré un cadre de la DDE, du groupe SONELGAZ, si un enfant grimpe dans un poteau de haute tension, soit 30.000 volts, il se fait électrocuter bien avant d'avoir approché les fils. C'est dire la puissance du courant électrique qui, tel un aimant, vous attire et vous foudroie ne vous laissant aucune chance de survie. Et Dieu sait que pas mal d'accidents par électrocution sont survenus par le passé. Les cas les plus édifiants nous viennent de la commune de Besbès où des lignes de haute tension de 30.000 volts passent au-dessus des écoles, celles de Ben Batouta, Cheikh Laghouat à Dag houssa et une crèche à Gaza. Un problème d'une extrême gravité posé lors de la récente visite du PDG de la SONELGAZ qui a instruit le premier responsable de son secteur dans la wilaya d'El Tarf, d'engager une étude pour le déplacement de cette ligne qui plane sur une crèche, telle une épée de Damoclès sur la vie des gens. Justement l'étude relative au déplacement de cette ligne est de 02,8 milliards de centimes, soit plus du double que ce qu'a coûté cette crèche dont le coût est de 01,3 milliard de centimes. Une enveloppe que l'APC de Besbès ne pourra jamais honorer toute seule. Chose qui pose la problématique du choix de terrain, du permis de construire et le reste et de la coordination pour le moins aléatoire dans la prise de décision s'agissant d'édifice d'utilité publique. Pour rappel, ces problèmes de lignes de haute tension ont fait l'objet d'une étude par le passé qui a fait ressortir que pas moins de 32 milliards de centimes sont nécessaires pour les régler définitivement, dont 05,2 milliards pour la commune de Besbès. Mais le gel en a décidé autrement. D'où le souhait de certains maires de voir le wali de comment enlever le gel au niveau central, sur cet argent, afin de déplacer ces lignes.