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Les services techniques, chargés de l'entretien, dépassés: Le réseau intra-muros routier de la ville se dégrade de jour en jour

par S. M.

  Les dernières précipitations enregistrées à Oran ont accéléré la dégradation de la chaussée du réseau routier intra-muros à Oran, ce qui pénalise les automobilistes et provoque souvent des hécatombes de la route qui pourraient être évitées. Les services techniques, chargés du réseau routier de la ville, sont dépassés, en témoignent les imperfections de bitumage et autres défauts d'entretien, facilement, vérifiables.

Sur certaines rues, très fréquentées de la ville, on se croirait dans un rallye Paris-Dakar et même les grands boulevards périphériques ne sont pas mieux entretenus ce qui constitue une menace réelle pour les usagers de la route. Des affaissements de la chaussée sont signalés, ici et là, à travers tout le territoire de la wilaya et souvent des éboulements sont constatés au centre-ville. Les nouveaux quartiers de la ville ne sont pas épargnés par ce phénomène. Outre la dégradation avancée de la chaussée, les automobilistes souffrent du pullulement des dos-d'âne et autres dos de chameau déposés anarchiquement par des «citoyens» ce qui est à l'origine d'embouteillages et d'innombrables tracasseries aux automobilistes. La pose, sans autorisation, des mini-dunes qui ne répondent aucunement aux normes, est menée, illicitement, durant les week-ends pour contraindre les automobilistes à ralentir dans certains tronçons. Des milliers de «dos de chameaux» sont posés, anarchiquement, par des particuliers. Ces obstacles qui ne répondent à aucune norme sont parfois en béton, en goudron ou tout simplement en grosses cordes. Plus inquiétant dans certaines ruelles, les automobilistes sont souvent confrontés à une nuée de dos-d'âne, sur une distance très courte, ce qui endommage les véhicules et provoque l'ire des conducteurs. De l'avis de la majorité des automobilistes, les dos-d'âne installés sur les rues de la ville ne répondent pas aux normes. Ils sont souvent trop hauts ou trop courts, trop pentues ou trop agressifs. Presque toutes les rues et ruelles de la ville sont truffées de ces obstacles «hors-la-loi». Chaque fois qu'un accident, à plus forte raison mortel, survient, les habitants du pâté de maisons limitrophes, se révoltent et bloquent la route pour exiger la pose de ralentisseurs. Ils obtiennent toujours gain de cause. Ces dos-d'âne demeurent l'unique solution envisagée par nos autorités locales pour apaiser la colère des riverains. Sans se soucier si le site s'y prête, et sans le moindre respect quant aux normes requises en la matière, les services techniques de la commune s'empressent de dresser des mini-dunes pour forcer les automobilistes à réduire la vitesse.