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cas de rougeole ont été notifiés dans 24 wilayas du pays, alors que le nombre
de décès est stabilisé à 6 cas, selon le dernier bilan arrêté mercredi, a
annoncé jeudi à Alger, le Directeur général de la Prévention et de la Promotion
de la Santé, le Dr Djamel Fourar.
«Ce
qui est important de souligner, c'est que dans les wilayas d'El-Oued et de
Ouargla, où 67 % des cas ont été enregistrés, la courbe de la baisse
progressive de l'épidémie continue. Ce qui augure d'une bonne chose et que
cette diminution est stable et probante chaque jour», a précisé à l'APS, le
représentant du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme
hospitalière, en marge de la rencontre sur la lutte contre la tuberculose.
Argumentant ses propos, le Dr Fourar a fait savoir
qu'au 21 mars, seuls 30 cas ont été recensés à El-Oued et 18 autres à Ouargla
alors que, comparativement aux jours précédents, il a été enregistré plus de
100 cas dans les deux wilayas réunies. Cette évolution, s'est-il félicité, est
due à la riposte rapide des équipes de santé au niveau local qui réagissent de
manière prompte à toute apparition de cas suspects, en établissant une enquête
épidémiologique et en vaccinant immédiatement des sujets en contact de ces
derniers. L'épidémie de la rougeole, l'une des pathologies les plus
contagieuses, a réapparu en Algérie depuis fin janvier 2018 et a causé à ce
jour, six (6) décès, dont 4 à El-Oued, 1 à Ouargla et un autre à Biskra. A
l'origine de ce retour, ont expliqué les spécialistes, le non suivi de la
campagne nationale de vaccination contre cette pathologie, lancée en mars 2017,
en raison de la réticence de certains parents quant à la qualité du vaccin.
Cette attitude a donné lieu à un taux de vaccination de 45 % des enfants en
milieu scolaire, au lieu des 95 % escomptés. «La qualité de vaccin n'est pas en
cause et la chaine de froid est respectée», a assuré, à maintes reprises le Dr Fourar, insistant sur l'obligation de faire vacciner les
enfants, car il s'agit du seul remède contre cette maladie.