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Les dépendances du chantier à l'arrêt squattées: Les habitants revendiquent la relance du projet de la piscine d'Aïn El-Turck
par Rachid Boutlélis
De
nombreux habitants de la rue Pasteur à Aïn El-Turck viennent de lancer un appel au wali d'Oran pour
inciter les responsables concernés à relancer le projet de réalisation de la
piscine municipale, à l'arrêt depuis près de trois années. Cet appel note que
les dépendances de ce chantier ont été squattées par des individus louches qui
suscitent l'inquiétude des riverains. En effet, les habitants de la rue
Pasteur, qui longe partiellement le siège de l'APC d'Aïn
El-Turck, ont signalé au Quotidien d'Oran le squat
des dépendances de cette piscine. Selon le constat établi sur les lieux par Le
Quotidien d'Oran, il s'agit en effet de marginaux, des deux sexes, qui y ont
élu domicile depuis près d'une année. Les riverains demeurant dans les
alentours immédiats dénoncent la transformation des
ces dépendances en lieux de rencontre d'individus au louche acabit, et ce à la
faveur de l'indifférence des uns et des autres. «Nous avons à plusieurs
reprises saisi les responsables à ce sujet, mais malheureusement nos doléances
demeurent à ce jour sans aucune suite. Nous interpellons le wali pour mettre un
terme à cette situation de déliquescence qui n'a que trop perduré avec tous les
impacts négatifs qui en découlent sur notre cadre de vie», a fait remarquer un
habitant de la rue Pasteur vivement désappointé. Le même son de cloche s'est
fait entendre à ce propos par d'autres interlocuteurs qui ont dénoncé la
dégradation de leur cadre d'environnement, causé en grande partie par le
chantier à l'arrêt. Les raisons de la subite suspension des travaux seraient
liées à la non-conformité de la charpente métallique, qui devait protéger le
bassin, indiquent des sources proches du dossier. Selon nos sources,
l'entreprise défaillante, qui s'est finalement désistée du projet, aurait
entrepris des travaux sans se référer aux normes requises. Le squat des
dépendances de cette piscine dont la réalisation semble a priori compromise
constitue l'essentiel des dénonciations formulées par nos interlocuteurs.
Il
importe de noter que le projet de réalisation d'une piscine semi-olympique,
dont les travaux ont été lancés le 20 août 2013 par l'ex-wali d'Oran, Boudiaf
Abdelmalek, figure dans le plan d'action quinquennal 2012/2016 et a été inscrit
parmi 18 opérations à réaliser en 2014. Un apport de 12 milliards de centimes a
été estimé pour financer les travaux de ce projet tant espéré par les jeunes et
moins jeunes adeptes de la natation, pour un délai de réalisation de 18 mois.
Les travaux ont été suspendus une année à peine après leur lancement pour
rester à l'arrêt durant plus de deux ans avant d'être relancés l'année dernière
pour être suspendus une fois de plus quelques jours seulement après. Du coup,
le chantier s'est transformé en lieu de rencontre et de beuverie pour des
individus de tous bords.
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