La Faculté des sciences économiques et commerciales et sciences de gestion, de l'université de Tébessa vient d'organiser un colloque concernant «besoins de développement durable et les exigences de la bonne gouvernance», un thème d'une actualité telle pour l'Algérie, société en pleine mutation et transition socio-économique.

Plusieurs conférenciers ont épluché le dossier sur différents angles théoriques ou de pratique politique, mettant en exergue les axes inhérents à l'objet de cette rencontre scientifique, entre autres, la rationalisation des dépenses publiques, leur gestion et le renforcement du contrôle de ces mêmes dépenses publiques. Mais qu'est-ce que la bonne gouvernance ?

Selon la définition, «c'est l'ensemble des mesures, règles, organes de décision, d'information et de surveillance qui permettent d'assurer le bon fonctionnement et le contrôle de l'Etat. Autrement dit, la transparence de l'action publique, contrôle de la corruption, Etat de droit». De ce fait, certaines communications s'étaient intéressées sur les programmes des pouvoirs publics, aussi bien au soutien et développement des institutions, de la notion de citoyenneté qu'au cadre juridique et institutionnel, en matière de coordination intersectorielle et ce, à travers plusieurs approches et la réalité de la bonne gouvernance en Algérie. Sur un autre chapitre, le colloque a mis en avant l'importance des dépenses dans le dossier de l'environnement, les expériences internationales, ceci en relation avec l'industrie et l'environnement et le changement de l'option industrielle de l'Algérie et son impact sur la dimension environnementale. Le volet des investissements dans les énergies renouvelables et leurs dimensions économique, technique et environnementale mises en corollaire avec la politique adoptée par l'Etat dans ses choix énergétiques et projections dans l'avenir.