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Constantine - Magrofel revient sous la coupe de l'APC

par A. El Abci

L'APC a voté hier l'annulation de la délibération n°90, relative à la dissolution de l'entreprise « Magrofel », qui était chargée de la gestion du marché de gros de fruits et légumes, signant ainsi son retour au grand dam de nombreux élus qui ont réitéré leur opposition vive à la démarche, proposant de remettre encore sa location aux enchères publiques.

Malgré le fait que, ajoutent-ils, les précédentes tentatives ont été un échec. Echec que n'a pas manqué de souligner le secrétaire général de l'APC, en indiquant qu'il y a eu d'abord deux appels d'offres qui ont été lancés en 2016 et qui se sont révélés infructueux. Ensuite, trois autres soumissions ont été lancées avec un cahier des charges revu, avec une réduction notamment du prix de location annuel du marché, de 08 milliards de centimes à seulement 05 milliards, qui ont été déclarées infructueuses. Il n'y avait, en effet, qu'un seul soumissionnaire avec une offre de 03 milliards de centimes à chaque fois. Dans ces conditions et selon la réglementation, poursuit-il, il fallait choisir entre le retour à la gestion directe par l'APC du marché, ou l'octroi de la location au soumissionnaire qui s'est présenté.

Les opposants au maintien de Magrofel sous la coupe de l'APC, en dépit de tous ces arguments, ont mis en avant le fait que l'entreprise peinait déjà auparavant à payer son loyer qui n'était pourtant que de 02 milliards, avec beaucoup de dettes, doutant que cela soit là la solution. Et d'affirmer qu'au vu de cette expérience, elle ne pourra pas s'acquitter des 05 milliards qui lui ont été fixés. Le maire, M. Arab, et avant de passer au vote, a énuméré les avantages du maintien de l'ancien gestionnaire du marché de gros, à savoir la préservation des postes d'emploi ainsi que des commerçants, en sus d'une stabilisation de la situation car le recours aux enchères a été émaillé de protestations. Et de proposer l'ajout d'une clause portant sur la signature d'un contrat de performance, avec le directeur ou gestionnaire, qui peut être changé en cas de mauvais résultats. Les autres dossiers débattus lors de la session ont concerné les cantines scolaires, le dégel de certains projets d'établissements éducatifs, mais également l'aménagement de la voirie, l'éclairage public des cités El Manchar, les Mûriers, Chaab Errassas, la ferme Améziane et le 4ème km.