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Constantine - Visite de la ministre de l'Environnement: Entre satisfaction et colère

par A. M.

Lors d'une conférence de presse qu'elle a tenue hier au siège de la wilaya de Daksi à Constantine, Mme Zerouati Fatima-Zohra, ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, a annoncé la création d'un prix du président de la République pour «la meilleure ville verte». La récompense sera octroyée à partir du 25 octobre prochain.

Dans la foulée, la ministre a indiqué aussi que le prêche du vendredi 16 mars 2018 sera consacré aux espaces verts. En outre, la conférencière qui a cité l'exemple du centre d'enfouissement technique de Doghra, dans la commune de Zighoud-Youcef, dont on sait que la population locale s'est opposée vivement à sa réalisation, a déclaré que dans l'avenir il ne faut pas se précipiter dans la réalisation de ces projets et il importe de consulter d'abord la population concernée et les organisations de la société civile au niveau local en les associant à la prise de décision. La ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, qui a visité plusieurs projets relevant de son département, s'est félicitée que la ville de Constantine venait de dégager une soixantaine d'hectares représentés par les anciens terrains des bidonvilles évacués qui viennent d'être versés dans le secteur de l'environnement. Tous ces sites seront aménagés en espaces verts. Cela constitue une grande satisfaction pour son secteur, a-t-elle considéré. Toutefois, pour son premier contact avec les travailleurs des établissements publics et commerciaux (EPIC) chargés de la collecte des ordures qui a eu lieu le matin à la direction de l'environnement, Mme Zerouati n'a pas manqué de faire part de son mécontentement sur le travail mené par ces équipes qu'elle a critiquées vivement en ce sens qu'elles n'ont pas pu fournir de statistiques sur les campagnes qu'elles ont menées dans ce cadre.

Notons enfin que la ministre a visité les deux sites importants de réalisation de parcs de verdure, celui du quartier du Bardo et celui du quartier de Zouaghi Slimane. Pour le premier, elle a reconnu que la nature du terrain est «très difficile et qu'il faut aller doucement en prenant tout le temps qu'il faut pour terminer ce projet».