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Le
bidonville érigé par les Subsahariens au niveau du pont reliant le centre-ville
de Chlef et Hay Houria
(ex-La Ferme) a été investi hier (dimanche) vers 3 heures 30 du matin par les
services de sécurité. Selon nos informations, l'opération a été minutieusement
préparée dans la discrétion la plus totale pour ne pas éveiller les soupçons
parmi ces migrants qui seraient tentés de fuir pour échapper à leur
rapatriement. Si aucun chiffre officiel n'a été fourni, on estime à plus d'une
centaine de Subsahariens, notamment du Niger, qui ont
été touchés par l'opération. Ils ont été conduits par bus vers le centre
d'accueil de Tamanrasset (CAT) pour accomplir les formalités d'usage, avant de
rallier le centre de réfugiés d'Agadez, au Niger, et d'être transférés vers
leur pays d'origine sous la houlette de l'Organisation internationale pour les
migrations (OIM). L'opération s'est déroulée en coordination avec les services
de sécurité et des bénévoles du Croissant-Rouge Algérien.
«Les forces de l'ordre ont fait preuve d'un professionnalisme et d'un sang-froid exemplaires qui ont permis de contenir les conséquences des incidents, minimes mais regrettables, survenus lors de l'opération de rapatriement», a relevé notre source. «L'opération de rapatriement dans leurs pays de ressortissants africains en situation irrégulière s'est déroulée «dans le respect des droits humains» et «conformément aux engagements internationaux» de l'Algérie, a affirmé notre source. Après l'évacuation de ces migrants, le bidonville a été rasé par les services de la commune de Chlef. |
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