Suite de la 22e journée du cham-pionnat de Ligue 1 Mobilis avec au programme d'aujourd'hui trois matches capitaux. En effet, et après sa brillante qualification aux demi-finales de la coupe d'Algérie, l'USM Bel-Abbès se penchera sur son objectif premier en championnat qui n'est autre que le maintien. Cette fois, le team de la Mekerra reçoit l'USM Blida dans un choc à six points. Il va sans dire que la victoire est vitale pour les visiteurs qui ferment la marche et qui, en cas de revers, hypothéqueraient plus leurs chances de survie.

En face, l'USMBA n'est pas non plus à l'abri, et seuls les trois points permettront aux hommes de Chérif El Ouazzani de souffler un peu et d'aborder la suite de la compétition avec moins de pression. Hélas pour les supporters des deux équipes, cette joute se tiendra à huis clos.

L'autre équipe menacée, le DRB Tadjenanet, reçoit quant à elle la redoutable formation du Paradou AC qui n'est plus à présenter. Là aussi, le Difaâ n'a aucun droit à l'erreur, car le moindre faux pas risque de lui coûter cher lors du décompte final. Troisième potentiel relégable, le DRBT est dans l'urgence de réagir pour ne pas se faire distancer par rapport à ses concurrents dans la lutte pour le maintien. En face, le PAC est à prendre très au sérieux, car une place sur le podium est toujours en jeu pour les gars de José Maria Noguès, qui seront difficiles à gérer. De son côté, la JS Saoura version Nabil Neghiz se rendra à Alger pour défier le NA Hussein Dey dans un match très prometteur entre deux formations qui sont au coude à coude dans le ventre mou du classement. En dépit de l'avantage du terrain pour le NAHD, il faut avouer que la JSS a des arguments à faire valoir, d'autant que Neghiz connaît très bien le Nasria, son ancienne équipe, entraînée aujourd'hui par son ancien adjoint Dziri Billel. Enfin, et pour le compte du match avancé de la 23e journée, le leader, le CS Constantine, reçoit le CR Belouizdad avec la ferme intention de se relancer après son dernier échec à Alger. Pour les Constantinois, l'équation est simple : il faut gagner au risque de voir leurs poursuivants revenir en force et reprendre confiance. Par contre, dans le camp du CRB, la victoire est vitale dans la mesure où le Chabab n'est pas sorti de l'auberge.