Des habitants de Ziadia se plaignent de l'état déplorable de la voirie au niveau de leur cité. En effet, cela fait près de 15 ans que l'état de la voirie laisse à désirer et la dégradation des chaussées comme des trottoirs s'aggrave de plus en plus et les routes menacent de se retrouver à l'état de piste, et ce, au niveau d'une des grandes cités de la ville de Constantine, disent-ils.

Un premier constat révèle l'état d'abandon dans lequel se trouve la route principale de la cité qui va jusqu'à Djebel Ouahch, mais c'est aussi le cas des routes intérieures et des accès aux différents blocs d'immeubles. La situation est la même pour les trottoirs, diront-ils. Ainsi et contrairement à ce qui se fait ordinairement et dans le monde entier, le trottoir est surélevé par rapport à la chaussée, mais pas à Ziadia où en plusieurs endroits cette règle universelle est battue en brèche et c'est le contraire qui a cours. Et les carences ne se limitent pas là, diront-ils, au vu des nids-de-poule, de crevasses et de trous béants, un peu partout dans la cité.

Et de poursuivre, « nous n'avons eu de cesse de contacter les différentes assemblées élues qui se sont succédé lesquelles à chaque fois promettent monts et merveilles, en parlant des projets de réalisation inscrits au budget, mais sans que cela soit suivi d'effets ». Nos interlocuteurs affirment ne pas voir le bout du tunnel et expriment leur ras-le-bol à l'égard de cet état de décrépitude de leur cité.

Questionné sur ce sujet, le délégué communal de Ziadia, K. Berriche, reconnaît l'état dénoncé par les habitants, mais se montrera rassurant. Et de faire savoir que, autant le wali que le P/APC se sont penchés sur la question et ont décidé de l'aménagement de la route principale, qui part du rond-point de Ziadia jusqu'à Djebel Ouahch, dont les travaux sont programmés vers la fin du mois de mars en cours ou la première semaine du mois d'avril prochain. Il s'agit, ajoute-t-il, d'un projet financé par la wilaya au vu de son importance. Et d'indiquer, qu'il est prévu en plus, l'aménagement des routes intérieures à la cité et des accès aux bâtiments, qui sont devenus quasiment à l'état de piste, avec bitumage de la chaussée et réfection des trottoirs.