Hamra a tenu mercredi en fin d'après-midi son AGO où, à l'ordre du jour, figuraient les bilans moral et financier 2017, le plan d'action ainsi que le budget prévisionnel 2018. Après ces procédures classiques, un débat s'est engagé. Selon le commissaire aux comptes Trad, le montant des recettes est de l'ordre de 4,934 milliards de centimes alors que les dépensent sont de 9,977 milliards de centimes pour l'exercice 2017, tout en indiquant par ailleurs que le solde de l'exercice 2016, d'un montant de 225 millions, est bloqué dans la banque. Il a été ensuite question des dettes que traîne le club depuis déjà plusieurs années qui s'élèvent aujourd'hui à quelque 7 milliards de centimes comprenant les prêts des dirigeants et du président sortant. Après l'approbation du plan d'action et du budget prévisionnel, l'AGO a abordé ensuite le point crucial de la démission du président Selmi. Dans son intervention, celui-ci n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dévoiler toutes les pratiques malsaines des anciens membres du bureau et même le responsable de l'office communal des sports, selon ses déclarations. Il les désigne d'ailleurs d'être derrière le blocage des subventions de la wilaya et de l'APC. « Depuis mon arrivée, et grâce à la bonne volonté des membres de l'AG, on a réussi à restructurer le club avec les moyens du bord. Je suis venu avec la ferme intention de servir le club et le replacer dans la cour des grands. Malheureusement, je me suis heurté à de sérieux problèmes créés par des personnes qui ne cherchent que leur intérêt. Je suis devenu alors un président qui dérange, je préfère donc me retirer avec la conscience tranquille pour le bien du club. Mais j'ai laissé derrière moi une équipe pour mener à bon port le club.

A bon entendeur, salut ! ». Il est à noter que les membres de l'AG ont souhaité que le président Selmi Mohamed Tahar reste. Selon ce dernier, il continuera à aider Hamra en tant que membre de l'AG.