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Même si la tension sur le lait en sachet n'a pas encore atteint son
paroxysme comme à une certaine période, de nombreux chefs de famille
s'interrogent sur cette subite perturbation dans la commercialisation de ce
produit très demandé par la population. Des citoyens se lèvent aux aurores pour
faire la queue devant les superettes ou l'épicier du quartier, depuis bientôt
une semaine. Bien sûr, si pour l'heure on peut toujours se procurer son sachet
de lait avec quelques désagréments, les habitants craignent que cette tension
perdure mais surtout qu'elle s'accentue au fil des jours.
Toutefois, il faut souligner que le lait de vache (sachet d'un litre) quoique plus ou moins disponible au niveau des épiceries est moins demandé en raison de son prix affiché de 50 dinars contre 30 dinars pour le lait en sachet. Par ailleurs, comme à l'accoutumée, des commerçants indélicats profitent de la crise pour imposer d'autres produits alimentaires dont le citoyen n'a nullement besoin dans une opération de vente concomitante d'ailleurs interdite par la loi. S'agit-il de «simples perturbations» comme le soutiennent les responsables concernés, ou des retombées de la politique d'austérité, avec notamment son corollaire, la réduction des importations dont celle de la poudre de lait comme le craignent les chefs de famille ? |
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