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Elles occupaient des habitations sur un foncier industriel: Relogement de six familles à Bethioua

par K. Assia

  Une opération de relogement, visant six familles occupant des habitations situées sur le CW5, à hauteur du village Araba dans la commune de Béthioua s'est déroulée avant-hier, en présence des autorités locales. Les familles, relogées à Gdyel et Oued Tlélat, occupaient des habitations érigées sur un foncier industriel. Une fois le relogement achevé, les responsables locaux ont procédé à la démolition des habitations et la récupération des terrains en question. En effet, chaque relogement des familles, dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire, est suivi de démolitions. L'objectif est de mettre un terme à tout dépassement pouvant survenir et lutter contre le squat des espaces par d'autres familles, dans le but d'obtenir des logements sociaux. Lors d'une séance de travail, tenue la semaine dernière, en présence des différents services, le wali d'Oran a réitéré ses engagements à lutter contre la prolifération des habitations illicites, en appelant les responsables à appliquer la loi, dans toute sa rigueur. Au quartier de Ras El Ain et après les différentes opérations de relogement des familles et la démolition de toutes les habitations désaffectées, une grande action de collecte et de ramassage de tous les déblais a été préconisée, afin de dégager les assiettes de terrain lesquelles seront clôturées. Les responsables locaux prévoient donc d'installer des grillages tout autour de ces terrains qu'ils soient privés ou publics. Plus de 500 habitations illicites ont été démolies et de nombreuses dispositions prises pour éviter toute nouvelle construction sur le site éradiqué. Toutefois, le phénomène a pris une ampleur alarmante, notamment, dans certaines localités, à l'exemple d'Arzew, Sidi Chahmi, Ain El Beida, Es-Sénia, entre autres. Dans la seule commune d'Arzew, quelque 1.400 constructions illicites avaient été recensées par la Commission technique mise en place par l'APC d'Arzew. La wilaya a instruit les maires et les chefs de daïra à intensifier les contrôles pour mettre un terme au phénomène qui, malheureusement, a terni l'image de plusieurs villes algériennes.