Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Constantine - Chalets de la cité des frères Arafa: Les habitants rejettent le plan de morcellement de la SAU

par A. Z.

  Les habitants de la cité des frères Arafa (ex-Zaoueche), concernés par le plan de l'éradication des chalets en amiante, refusent, dans leur grande majorité, le plan de morcellement effectué par le bureau d'études S.A.U, nous a affirmé le président de l'Association de ce quartier, B. Bachir.

Il s'agit, ajoute-t-il, d'un plan qui risque de porter un grave préjudice aux habitants des chalets, notamment en minimisant les surfaces en des calculs effectués par l'application Google, sans passer par le relevé topographique, qui s'avèrent, ainsi, en total déphasage avec la réalité du terrain, et pose un sérieux risque de perturbation urbanistique, dans la cité. Le président de l'Association rappellera, dans ce sens, que le plan présenté par 12 bureaux d'études est le plus fiable, et c'est ce qu'il faut prendre, en considération, lors de l'établissement des actes par les cadastres.

Notre interlocuteur se demande, d'ailleurs, pourquoi recourir à un autre plan de morcellement, alors que ce point a été discuté, ces derniers mois, en présence du chef de daïra et de l'Association du quartier, aboutissant au rejet du plan présenté par la SAU. Et puis, pourquoi un autre plan de morcellement alors que 12 bureaux d'études ont déjà fait ce travail ?! Concernant les nouvelles constructions, les habitants concernés ont payé leurs plans de masse pour avoir leurs superficies réelles, ainsi que la régularisation, selon les articles de la loi 15/08. Malgré toutes ces considérations, le service de l'Urbanisme a fait des rectificatifs sur le plan de morcellement effectué par les 12 bureaux d'études. «Des rectificatifs rejetés par tous les habitants», souligne le président de l'Association, qui parle d'une sourde colère, au sein des habitants. Ils restent également, à régler cette question relative aux cessions des chalets, au profit des occupants réels, et on déplore un retard sur ce plan, bien que tout soit clairement expliqué dans une correspondance du directeur général des Biens de l'Etat, et qui précise que la cession doit se faire au profit des occupants réels, en tenant en compte du PV de constat d'un huissier de justice.

Le président de l'Association lance un appel aux services concernés pour éviter les sentiers qui peuvent obscurcir la situation et causer plus de retard, encore, à l'exécution de l'opération.