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EN - Alors que deux matches amicaux sont prévus en mars: Madjer et son staff boudent les stades algériens

par Kamel Mohamed

L'équipe nationale de football disputera deux matches amicaux le mois de mars prochain, le premier contre son homologue de Tanzanie, le 22 mars au stade du 5-Juillet à Alger et le deuxième contre l'Iran, le 27 mars à Graz en Autriche. Afin de préparer ces deux matches, l'équipe nationale effectuera un stage de préparation du 19 au 27 mars au centre technique national de Sidi Moussa à Alger. A la veille de ce stage, le sélectionneur national Rabah Madjer a programmé un autre stage pour les joueurs locaux du 24 au 28 février à Sidi Moussa. Il compte ainsi intégrer des joueurs issus du championnat local au sein de la sélection. Il est aussi attendu que l'Algérie affrontera en amical, le Portugal à Lisbonne en juin prochain. Madjer qui s'est réuni avant-hier avec les membres de son staff technique et le manager de l'équipe nationale, a disparu des terrains. Alors qu'il avait établi un programme de déplacement pour lui et ses adjoints à travers les stades du pays pour superviser les joueurs à l'occasion des matches du championnat, Madjer semble revoir son programme. Ni lui ni ses adjoints Djamel Menad et Meziane Ighil n'assistent aux matches de championnat. Pourtant, plusieurs clubs ont invité Madjer et ses adjoints à se rendre dans leurs stades respectifs, à l'exemple du porte-parole de la JS Saoura, Mohamed Zerouati, qui a reproché à Madjer de ne pas se déplacer à Béchar et de ne pas sélectionner ne serait-ce qu'un joueur de la formation de la Saoura.

Il faut relever que depuis que Madjer a été insulté et conspué au stade du 20-Août (Alger) par des supporters du NA Hussein Dey, il a boudé les stades d'Algérie. Toutefois, cela ne doit pas l'empêcher de se déplacer afin de superviser de très près les joueurs susceptibles d'être appelés en sélection nationale. Madjer qui a été désigné le mois d'octobre dernier, n'a pas daigné se réunir avec les entraîneurs ou les présidents des clubs algériens pour se concerter avec eux et leur expliquer son programme. En somme, Madjer perçoit un salaire aligné sur les mensualités que touchaient les anciens sélectionneurs nationaux, sans pour autant travailler réellement sur le terrain. A ce rythme, Madjer ne risque pas de se différencier de son prédécesseur, l'Espagnol Lucas Alcaraz qui passait plus de temps en Espagne qu'en Algérie. Il faut relever cependant qu'Alcaraz assistait à des matches de championnat et se déplaçait dans les différents stades du pays.