Lancé
aux États-Unis en octobre 2016, le nouveau service de Facebook, Marketplace,
qui permet à ses utilisateurs d'acheter et vendre des articles neufs et
d'occasion via des petites annonces, devra être disponible «dans les prochaines
semaines» en Algérie, en Egypte et au Maroc. Facebook apporte pour la première
fois sa plate-forme de vente en ligne Marketplace au Moyen-Orient avec comme
pays pilotes, l'Algérie, le Maroc et l'Egypte où le marché sera déployé, a
notamment déclaré un porte-parole du réseau social. Ce dernier indiquera
également que l'expérience sera étendue dans d'autres pays de la région du
Moyen-Orient «au fur et à mesure que nous apprendrons et recevrons des
commentaires des gens sur la façon dont ils utilisent Marketplace». La
fonctionnalité sera disponible dans les trois pays d'Afrique du Nord en anglais
et en arabe sur le bureau et pour les utilisateurs mobiles iOS
et Android, a annoncé lundi le réseau social. Les Algériens, ainsi que leurs
voisins marocains et égyptiens, pourront ainsi intégrer les 550 millions d'utilisateurs
dans le monde de la plateforme, disponible déjà dans 52 pays. Constatant que
plus de 450 millions de personnes utilisent des groupes Facebook pour acheter,
vendre, échanger et troquer, le réseau social, et pour rationaliser ce
processus, a introduit le Marketplace. Il est décrit comme une «destination
pratique pour découvrir, acheter et vendre des articles avec des personnes dans
votre communauté». Facebook Marketplace est également un flux de photos
d'articles à vendre, de sorte que la première image doit accrocher, capter
l'attention des utilisateurs acheteurs potentiels. Plus en détails, Facebook
Marketplace est lié au profil Facebook de l'utilisateur, ce qui le rend, pour
ses initiateurs, un peu plus crédible. La plateforme conseille que pour vendre
un article, il faut créer une publication publique visible par tous ceux qui
consultent le Marketplace et dans le fil d'actualité, les résultats de
recherche et d'autres endroits sur Facebook et en dehors. Ce nouveau service
devra donc permettre à ses utilisateurs algériens, marocains et égyptiens de
vendre et acheter des objets en ligne. Il ne s'agit pas de paiement intégré,
mais juste un moyen de mettre en contact vendeurs et acheteurs à la manière des
sites de petites annonces en ligne. En service donc depuis octobre 2016 aux
Etats-Unis, mais aussi en Australie, Canada, Royaume-Uni, Mexique, Chili ou
encore Nouvelle-Zélande, la plateforme a déjà permis la vente de plus de 18
millions d'objets. La firme de Mark Zuckerberg ne
gère pas directement la vente (paiement ou livraison), mais se contente de
mettre en relation acheteurs et vendeurs par le biais de leurs profils publics
qui seront accessibles. Il sera alors simple de savoir si la personne peut être
digne de confiance ou non en sachant depuis combien de temps elle est inscrite
sur le réseau, où se situe-t-elle, si vous avez des amis en commun?