L'APC d'El Khroub tient à relancer le projet de tri sélectif des déchets ménagers, de l'entreprise de gestion urbaine de Ali Mendjeli, qui lui permettra des rentrées d'argent supplémentaires, via la valorisation et le recyclage de près de 60% des quantités concernées, selon son directeur général, Mehdi Henni.

«Ce projet de tri sélectif n'est pas nouveau, en vérité, car nous l'avions lancé en 2017 avec réservation d'un espace spécial, pour son implantation, à l'intérieur du parc de l'entreprise et nous l'avons équipé, notamment, d'une machine de presse avant même d'entamer le travail », dira notre interlocuteur. Et d'ajouter que « malheureusement et pour des difficultés qui n'ont pas manqué et des raisons ne dépendant pas de notre volonté, le projet a été, ensuite, arrêté durant une période de trois mois. Toutefois et après les dernières élections locales et l'installation de la nouvelle équipe municipale, j'ai pu approcher le président de l'APC qui n'a pas manqué de me confirmer son souhait de voir relancé le projet de tri sélectif en question. Et nous n'attendons plus que la confirmation officielle et écrite, par le premier responsable de la mairie, pour parachever les procédures nécessaires à sa relance et à la poursuite des travaux ». Les avantages du projet sont multiples et loin d'être négligeables, dira-t-il. En effet et au terme de sa réalisation, « le projet représentera une bouffée d'oxygène pour l'entreprise et ce, en ce qui concerne, aussi bien, le payement des salaires des employés ou les prestations de services vis-à-vis des différents clients (APC et d'autres), où nous n'aurons plus à recourir à l'hôtel de ville et à la wilaya pour les financements sur leurs budgets respectifs. Il nous donnera une certaine autonomie dans ce domaine », notera-t-il. Le projet vise, aussi, la valorisation des déchets et l'amélioration du cadre de vue du citoyen.

Et de préciser, que ce seront les agents de l'entreprise qui se chargeront directement, de l'opération de tri sélectif des déchets, qui ne seront pas tous jetés mais récupérés à au moins 50 à 60 % à notre niveau, pour les recycler et les revendre avec une plus- value. Opération qui permettra une rentrée d'argent substantielle, allégeant de ce fait les budgets des collectivités locales et au-delà celui de l'Etat, conclut M. Henni.