Ce qu'il y a de si particulier pour fêter
l'avènement de Yennayer, coïncidant avec le 12
janvier de chaque année, c'est peut-être son ambiance au sein des familles algériennes,
loin des feux de la rampe et autre récupération. Cette date vient d'être
institutionnalisée, avec le sceau officiel. Des familles ont su donner, à ce
rendez-vous annuel une certaine intimité, en puisant dans la mémoire
collective, des repères que les gens faisaient revenir, l'instant d'une halte,
pour se remémorer et se ressourcer, des hauts faits de l'histoire d'une Algérie
diverse. Yennayer est une fête conviviale que nos
aïeuls avaient léguée à des générations. C'est aussi, ce moment charnière du
passage d'une époque, à une autre, selon un calendrier puisant ses sources du
renouvellement du cycle agraire, de la vie, un éternel recommencement que tout
un chacun doit s'y préparer.
Ainsi donc, la nouvelle année amazighe
est reçue dans la joie. Et pour que la célébration soit complète, un programme
varié reflétant la diversité du patrimoine amazigh de la région de Tébessa, un
programme de festivités concocté en vue de satisfaire tous les goûts :
fantasia, exposition des produits de l'artisanat du terroir, spécialités
culinaires, poterie, bijoux et habits traditionnels. Mais aussi de l'animation
artistique et table ronde consacrée à l'événement.