Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Constantine - Aïn Abid: Le dossier de l'habitat précaire au menu

par A. Mallem

Selon des membres de l'APC d'Aïn Abid, le problème de l'éradication de l'habitat précaire au site de ?Mazla' se pose toujours et ce, malgré la grande opération d'éradication de ce phénomène qui avait été déclenchée l'année passée et le relogement des occupants de ce site qui ont bénéficié de logements sociaux.

«Parmi les 200 occupants de ce site, ont expliqué nos interlocuteurs, la majorité a bénéficié du logement social dans le cadre du programme 1.050 logements distribués en 2017, tandis que de nombreux autres ont été orientés vers l'autre formule du Fonal. Néanmoins, des cas difficiles à régler ont été laissés en suspens en attendant l'étude des dossiers et que des solutions soient dégagées », nous ont-ils expliqué. Interrogé hier sur cette question, M. Redouane Abdelali, le président de l'APC d'Aïn Abid, nous a annoncé que cette question allait justement faire l'objet d'une réunion ce matin du 10 janvier au siège de l'APC, réunion à laquelle participeront plusieurs secteurs publics, ainsi que les bureaux d'études chargés du suivi et les services techniques de l'APC et de la daïra.

«L'objet de cette réunion consiste à examiner une dernière fois et clôturer définitivement la liste des occupants de ce site précaire qui n'ont pas été logés et dégager les propositions à faire pour régler leur problème », nous a-t-il dit. Le maire a expliqué ensuite que les occupants des sites précaires avaient été orientés vers différents programmes, dont le social et le Fonal. « Seulement, le wali a décidé dernièrement d'interdire la construction d'habitations en hauteur (surélévation des bâtisses), formule à laquelle avaient souscrit les familles nombreuses habitant le site pour régler le problème de logement de leurs membres célibataires. Et il a été donc convenu, en collaboration avec les bureaux d'études, de dégager des terrains d'assiettes à distribuer aux bénéficiaires qui pourraient, avec l'aide de l'Etat, construire des logements décents ».

Ajoutant que « des familles avaient choisi de rester sur le site en acceptant de détruire leurs habitats précaires et construire à la place, des habitations propres et décentes ».