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ALCOMSAT 1: Plus de monopoles étrangers ?

par G. O.

Dans un message lu par le secrétaire général de la présidence de la République, Bouteflika mettra en évidence «l'investissement dans la ressource humaine» à travers des formations dans le domaine des sciences et technologies. Formations qui ne peuvent être possibles, selon lui, que par la mise en œuvre de partenariat avec des pays étrangers à l'exemple de celui qui lie l'Algérie à la Chine. Le partenariat stratégique algéro-chinois a permis, selon lui, la formation de hauts cadres et ingénieurs algériens dans la réalisation, le lancement et l'exploitation des satellites et technologies spatiales. Haba El Kobi qui a lu le message, affirmera que «le lancement de ALCOMSAT 1 -une réalisation historique pour un nouveau processus technologique- a consacré l'accord de partenariat signé par l'Algérie et la Chine le 25 mai 2014» Il estime que ce satellite permettra aux entreprises nationales publiques et privées de bénéficier des services de télécommunication et de télédiffusion qui étaient le monopole de pays étrangers. «J'appelle les Algériens à développer les acquis de ce partenariat», a-t-il dit. Bouteflika recommandera aux institutions de l'Etat de mettre à la disposition de l'ASAL tous les moyens humains et matériels pour concrétiser le programme spatial national à l'horizon 2020. Il en appelle aux jeunes «pour prendre ces réalisations en exemple pour les élargir aux différents secteurs». Tout en rendant hommage aux experts de l'ANP, son autre recommandation est de «préserver, protéger et encourager nos ressources humaines (?) pour développer les technologies en faveur de la production hors hydrocarbures et atteindre les objectifs du développement durable.»