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El-Tarf: L'eau saumâtre, jusqu'à quand ?

par A.Ouelaa

  L'eau douce, une chimère pour les habitants de la partie ouest de la wilaya, Dréan, Besbès, Chihani, Chébaita Mokhtar. Elle deviendra une réalité dans peu temps, un mois au maximum, selon un responsable de la D.R.E.

Il aura fallu l'ultimatum du premier responsable de la wilaya pour que la pose des canalisations prenne une cadence particulière puisque c'est de jour comme de nuit que les travaux se font.

De nombreuses routes dans la ville de Dréan et sa périphérie ont été creusées pour permettre la pose des conduites en PHD. Pou rappel, les communes précitées ont toujours disposé d'une eau saumâtre aux conséquences désobligeantes que chacun sait comme la rouille qui affecte les appareils électroménagers, le calcaire qui s'incruste partout, la surconsommation des produits d'entretien et l'eau douce qu'il faut acheter auprès des camions-citernes. Pourtant, en 2002 un projet devant résoudre définitivement ce problème a vu le jour pour un montant de 72 milliards de cts mais, au bout de cinq années, a tourné au fiasco à cause de la mauvaise qualité des conduites.

Ensuite, le Fonds national de l'Eau a dégagé 101 milliards de cts en 2012 pour permettre aux habitants de la partie ouest d'avoir de l'eau douce.

Au départ, ce projet est revenu à une entreprise chinoise qui a entamé les travaux mais s'est vue au bout de deux mois retirer le projet. Si cette entreprise avait continué à travailler, l'eau douce serait déjà disponible depuis au moins depuis 2014.

Ces dysfonctionnements au niveau central ont traîné en longueur et pénalisé lourdement les habitants des communes qui attendent depuis des lustres l'eau douce, synonyme de délivrance des vicissitudes de l'eau saumâtre aux dégâts pernicieux incommensurables.