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Constantine - Ali Mendjeli: La surcharge des classes préoccupe

par A. E. A.

La surcharge des classes, dans cycle moyen, persiste et constitue un véritable point noir pour le secteur, particulièrement, dans la nouvelle ville Ali Mendjeli.

C'est ce qu'a déclaré, hier, le directeur de l'Education de la wilaya de Constantine, Mohamed Bouhali, à l'occasion de la reprise des classes. Et de faire savoir, que si une solution provisoire a été trouvée, pour l'année scolaire en cours, en transformant temporairement, une école primaire achevée de construction à l'unité de voisinage (UV) n°16, en un établissement d'enseignement moyen, cela ne pourrait pas tenir la route pour la rentrée prochaine 2018-2019. « En effet, poursuit-il, si en coordination avec le wali et avec l'accord du ministère de tutelle, nous avons pu dégager, pour cette année, un semblant de solution et diminuer, ainsi, un tant soit peu, la pression et le phénomène de surcharge, il est urgent que le CEM en réalisation à la même UV 16, nous soit livré, à la prochaine rentrée des classes. Sachant que c'est là la seule issue pour permettre au secteur de respirer ».

Et d'ajouter que « c'est ce que nous avons fait savoir au wali lors du conseil de l'Exécutif de wilaya, de la semaine dernière. Plus généralement et dans le cadre de ces préoccupations, nous avons demandé, aussi au directeur de l'Office public, Opgi, qui est chargé de la réalisation de deux CEM et un lycée à la même UV 16, l'accélération des travaux et la réception dans les temps, de tous les projets de CEM programmés depuis longtemps. La mise en service de ces derniers constitue une urgence, pour nous, à l'effet de créer l'équilibre au sein de ce palier d'enseignement, à la nouvelle ville Ali Mendjeli ».

Toujours en matière d'insuffisances et déficits, notre interlocuteur évoquera le cas de l'enseignement du préscolaire, dont il dira que « si l'objectif est de le généraliser à toutes les écoles de la wilaya, il y a lieu que nous y allons graduellement et ce, pour plusieurs raisons ». Et de noter « nous avons d'abord la difficulté à le faire dans les groupements d'habitations denses, à cause de l'application de la double vacation, en considérant que la priorité est à la scolarisation de tous les enfants, en âge d'aller à l'école, et aussi pour le peu de candidats inscrits, dans les zones reculées. C'est pourquoi nous préférons y aller graduellement, car les postes budgétaires existent ».