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Tizi Ouzou: Le CNAPESTE maintient sa grève, des parents en colère

par Naït Ali H.

Des milliers d'élèves n'ont pas repris, hier, leurs cours à Tizi Ouzou en raison de la persistance du mouvement de grève initié par le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (CNAPESTE) depuis le 20 novembre dernier. Les élèves sont revenus à la maison après s'être rendus dans la matinée dans leurs établissements où ils ont eu à constater la poursuite de la grève des enseignants du CNAPESTE. Plusieurs parents d'élèves ayant accompagné leurs enfants notamment dans la ville du chef-lieu de wilaya se sont immédiatement rendus devant le siège de la direction de l'éducation pour exprimer leur colère face à ce conflit qui ne connait pas de dénouement. Le premier responsable local du secteur a reçu des parents d'élèves pour dégager sa responsabilité dans cette crise sans manquer de les inviter à solliciter les enseignants grévistes pour mettre fin à leur mouvement qu'il a qualifié d'illégal conformément au jugement rendu par le tribunal administratif au début du mois de décembre dernier.

Ensuite, direction le siège du CNAPESTE, les parents se sont entretenus avec ses animateurs dans l'espoir d'arracher le gel de la grève et permettre à leurs enfants de reprendre le chemin de l'école. Les discussions devant le siège n'ont pas été tendres des deux côtés. Il a fallu du temps pour qu'une délégation de parents d'élèves soit reçue par les responsables du CNAPESTE. Des discussions qui n'ont rien donné selon un des parents d'élèves présents sur les lieux.

Pour le syndicat, les clefs du règlement du conflit sont entre les mains de la direction de l'éducation et que seule la satisfaction de leur revendication, le départ de deux cadres mis en cause dans l'affaire de l'agression d'une enseignante à l'intérieur de l'académie, pourra mettre fin à cette crise. De son côté, le directeur de l'éducation a réitéré sa disponibilité au dialogue tout en brandissant la menace d'appliquer la réglementation si les grévistes campent sur leur position. Il est allé jusqu'à évoquer l'option de licenciement des grévistes.