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1 rue d'Igli (centre-ville): Un balcon en ruine menace la sécurité des passants

par D. B.

Des morceaux de corniches et supports d'un balcon en ruine situé au 3ème étage de l'immeuble sis au 1 rue d'Igli, en plein centre-ville, menacent, quotidiennement, la vie des passants. Une situation qui n'a pas été sans susciter l'inquiétude des habitants mitoyens qui se sont déplacés au siège de notre rédaction pour alerter les responsables concernés avant que ne survienne une catastrophe.

Les habitants de l'immeuble ont saisi, selon un document déposé à notre rédaction, les responsables concernés, leur faisant part de leur inquiétude.

Une inquiétude d'autant plus corroborée avec la chute régulière de pans de ce balcon, dont la dernière a causé des dégâts sur des véhicules en stationnement. Nos interlocuteurs signalent que cet appartement est inhabité depuis plusieurs mois. «Des centaines de passants empruntent, chaque jour, cette rue en plus des élèves des deux écoles mitoyennes. Laisser un tel danger planer sur la tête des citoyens est une véritable inconscience, surtout que ce balcon n'est retenu que par deux poutres en ruine qui risquent de flancher à tout moment», souligne un des habitants de l'immeuble qui affirme que des correspondances ont été adressées à tous les services concernés, mais aucune décision n'a été prise pour éviter le pire.

«Le constat établi par la protection civile indique, clairement, que ce balcon constitue un véritable danger pour les passants», assure notre interlocuteur. Il faut signaler que bon nombre de vieux immeubles du centre-ville d'Oran, datant de l'époque coloniale, ne cessent de perdre de leur originalité de leur esthétique et de leurs ornements. Ces immeubles, conçus dans le style colonial s'effritent, au fil des années, représentant un danger permanent venant, surtout, des balcons, car des pans entiers se détachent et chutent, de temps à autre, sur les passants. C'est le cas de l'immeuble de la rue d'Igli. Si aucune victime n'est à déplorer, c'est surtout grâce à la vigilance des habitants du quartier et commerçants domiciliés dans cette rue du centre-ville, qui sont toujours sur le qui-vive et sont là à faire les surveillants pour avertir les passants du danger. «Nous tenons à lancer un appel aux responsables concernés pour prendre les dispositions nécessaires pour éviter un accident, notamment une expertise qui pourrait permettre aux services de l'OPGI soit de démolir ce balcon soit de le restaurer», concluent les habitants du quartier.