En dépit de sa bonne résistance à Relizane vendredi face au Rapid, le WAT, très fébrile à l'extérieur, a subi une autre défaite qui n'arrange guère ses affaires. Apparemment, tous les compartiments de cette équipe éprouvent des difficultés à faire bonne figure face à ses adversaires. Le secteur défensif, élément de base de l'équipe de la ville de Sidi Boumediene, n'a plus le même rendement que la saison dernière.

La faiblesse de l'équipe est symbolisée par la transparence des attaquants.

Or, ce secteur doit vite retrouver un peu d'efficacité pour soulager une défense toujours bousculée. Les camarades de Bahari enchainent les mauvais résultats, et leur entraineur Kherris a des difficultés à trouver les bonnes solutions.

L'inefficacité des attaquants n'explique pas tout, et les joueurs devront cravacher dur pour sortir l'équipe de la zone de turbulences. Réputée pour être une équipe plutôt technique, le WAT devra s'appuyer sur des valeurs plus combatives pour assurer son maintien en Ligue 2, car la phase retour s'annonce d'ores et déjà compliquée. Toutefois, il ne faut pas croire aussi que cette défaite à Relizane sera un coup d'arrêt pour les gars des Zianides. Ils ont montré qu'ils ont des ressources et du répondant, et ils auront à cœur de le montrer dès le prochain match face au CRB Aïn-Fakroun qu'ils recevront vendredi prochain au stade des Frères Zerga. Même si un match n'est jamais gagné à d'avance, les joueurs de Kherris sont en mesure de réaliser un bon résultat qui leur permettra de grignoter des places au classement. Ils auront à faire preuve d'efficacité. D'un autre côté, ils doivent, lors des autres joutes, apprendre à ne céder aucun point à domicile, mais aussi engranger des points à l'extérieur. Encore deux journées et c'est la fin de l'aller. Tout faux pas est désormais interdit pour les camarades de Bouchaour, surtout à domicile où ils doivent désormais faire le plein. De leur côté, les supporters du Widad doivent faire preuve de patience, tout en continuant à soutenir leur équipe comme ils le font toujours d'ailleurs.