La Journée mondiale des personnes handicapées a été célébrée, à Guelma, dans une ambiance hautement humaniste, sur un programme varié établi par la direction de l'action sociale et rehaussée par la présence de Mme Raïs Fatma-Zohra, wali de Guelma.

Les espaces du centre psychopédagogique de Guelma ont abrité la manifestation majeure qui consistait à honorer, comme à l'accoutumée, des personnes handicapées à travers la distribution de matériels et d'équipements de soutien à leur invalidité, notamment des chaises roulantes et autres véhicules motorisés aménagés selon les spécificités de leur handicap.

Précédemment, c'est une école primaire qui a été visitée et où fut initié un cours inaugural traitant de la vulgarisation et de la sensibilisation du thème en milieu scolaire. Depuis 1992, la journée du 3 décembre fut consacrée aux personnes handicapées, à l'initiation de l'ONU qui définit le handicap comme «toute forme de limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans un environnement par une personne, en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive, d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un poly-handicap ou d'un trouble de santé invalidant». En Algérie, la terminologie onusienne est adoptée par les pouvoirs publics en assurant une prise en charge efficiente de cette catégorie particulière de citoyens et en l'intégrant sur l'échiquier national de solidarité à travers l'institution des principes immuables de l'égalité des droits et des chances, de la participation et de la citoyenneté des personnes handicapées.

Le département ministériel de la Solidarité nationale vient de lancer un slogan-défi qui considère que l'insertion des personnes handicapées reste une exigence fondamentale et impérative pour un développement global, durable et équitable. L'événement se doit d'être une occasion pour une évaluation des efforts fournis en matière de soutien au personnes handicapées, et en faveur de leurs droits et de leur bien-être, en assurant la projection sur un avenir plus inclusif qui leur permet de prendre part à la vie politique, civile, économique, culturelle et sociale, comme tout un chacun.