Des
habitants de la cité de Djebel Ouahch, tranche « D »,
riverains de la nouvelle polyclinique d'envergure régionale, se plaignent des
désagréments qu'ils endurent après l'opération d'externalisation de plusieurs
spécialités, qui se faisaient auparavant au CHU et qui ont été transférées vers
cette nouvelle structure. Ainsi et selon leur représentant, M. Lamine, les
riverains de la polyclinique en question ont adressé, il y a une semaine, une
lettre de protestation accompagnée d'une pétition signée par une vingtaine de
ces derniers, au directeur de la santé et de la population (DSP) de la wilaya.
Et d'expliquer que depuis le début de l'opération d'externalisation, ou
décentralisation au niveau de la polyclinique de Djebel Ouahch,
pas moins de trois grandes spécialités ont été concernées, à savoir
l'orthopédie, la gynécologie et la pédiatrie. Et comme celle-ci a une envergure
régionale, les malades pour les contrôles ou autres y viennent de pratiquement
toutes les wilayas de l'Est du pays, mettant sens dessus dessous la cité et sa
quiétude. « Ils y viennent de Souk Ahras, Tébessa, Khenchela, Mila, etc., si bien que nous nous retrouvons interdits
de stationnement, car toutes les places sont prises, très tôt le matin et
souvent pour toute la journée. Bien évidemment, poursuit-il, personne parmi
nous n'est contre l'existence de la polyclinique, ni contre le fait de faire
sortir les spécialités des grands hôpitaux et les rapprocher des populations,
c'est même plutôt le contraire. Malheureusement, fera-t-il savoir, nous, les
riverains immédiats et dont les logements sont situés juste en face, n'arrêtons
pas de pâtir de la grande affluence avec les inévitables bruits, mais surtout
le manque de places pour le stationnement avec souvent des bagarres entre les
riverains et les visiteurs ». Et d'indiquer que « la polyclinique a deux
entrées, une donnant sur la cité, qui est assez étroite, et une autre qui donne
derrière, qui est plus grande et flanquée d'un vaste parking, qui est fermé
sans raison évidente. Nous avons proposé dans la lettre envoyée au directeur de
la santé d'ouvrir celle-ci aux malades et de réserver la 1ère aux seuls
employés. Nous n'avons pas encore de réponse et nous comptons saisir alors le
wali et pourquoi pas le ministre de tutelle ». Questionné sur ce sujet, le
directeur de la santé, M. Benkhedim, dira qu'il a
reçu la lettre et qu'il a chargé un de ses collaborateurs d'aller voir sur le
terrain la faisabilité de l'ouverture de la 2e entrée. « Et si cela ne dérange
pas outre mesure, ce sera fait », notera-t-il.